Dans une première partie, nous verrons les moments qui nous font découvrir des aspects de nous-mêmes que nous ne connaissons pas; et dans une deuxième partie, nous nous demanderons si la connaissance de soi-même est toujours objective ...
[...] Mais cette impossibilité est-elle surmontable ? Parfois, en étant seule, nous pensons nous connaître (nous nous trouvons beaux, gentils, etc.), en général, nous ne voyons pas le côté négatif, le côté mauvais de notre personne, donc nous ne sommes pas objectifs et il suffit d'être en société, en communauté avec des situations différentes pour que notre véritable nature (notre moi profond le sorte de noyau qui nous caractérise) apparaisse. Dons, sans la présence des autres, nous ne pouvons être réellement objectif, on pourrait même dire que c'est à travers autrui que je peux atteindre un savoir sur moi-même (mais cette présence contribue aussi à nous rendre partial, comme nous l'avons vu précédemment avec le regard que les autres portent sur nous, elle peut nous influencer). [...]
[...] Et si nous nous intéressons de plus près aux personnes qui ont commis ce genre de crimes, ces personnes diront qu'elles ne se seraient jamais crues capable de faire une telle chose, c'était un acte de folie. Pourtant, une des définitions de la connaissance est connaître, c'est prévoir donc si je n'ai pas prévu ma réaction, c'est que je ne me connaissais pas. Donc, pourquoi me suis-je trompé sur moi-même ? Quels sont les obstacles à la connaissance de soi ? [...]
[...] PHILOSOPHIE Peut-on toujours se connaître soi-même ? Dissertation Il nous est tous arrivé un jour d'accomplir ou de dire quelque chose que l'on ne se serait jamais cru capable de dire ou de faire. Cela peut nous amener à nous demander si l'on peut toujours se connaître soi-même. N'y a-t-il pas des moments dans la vie où nous sommes surpris de nos réactions, de nos attitudes ? Sommes-nous tout le temps conscients de nos actes ? Dans une première partie, nous verrons les moments qui nous font découvrir des aspects de nous-mêmes que nous ne connaissons pas et dans une deuxième partie, nous nous demanderons si la connaissance de soi-même est toujours objective. [...]
[...] Comme le dit Sartre il me suffit qu'autrui me regarde pour que je sois ce que je suis En fait, toutes les personnes croient se connaître mais elles ont différentes facettes selon le regard d'autrui. On se connaît à travers le regard des autres. Donc notre connaissance de nous-même ne peut pas être objective. Elle ne peut pas être objective également lorsque, par exemple, l'individu fait une prospection c'est-à-dire une analyse du futur, il s'interroge en fait sur ce qu'il sera et donc la connaissance de soi ne peut être objective. En effet, on a une image idéale de soi. Cette image nous vient des autres, et non de nous-mêmes. [...]
[...] En fait, en ne croyant pas son psychanalyste, on ne peut pas se connaître soi-même (ou en fait, on ne connaît que la surface de notre être). Comme le dit Kant je me connais seulement tel que je m'apparais à moi- même et on peut même dire qu'on refuse de voir la réalité en face. D'ailleurs Freud, en s'intéressant aux rêves, s'est même rendu compte que le plus important pour la personne, apparaît comme secondaire dans le rêve, Freud a dit le rêve est la réalisation du désir En fait, comme la conscience commune qui pense que les phénomènes du rêve sont sans cause, qu'ils viennent du hasard, certaines personnes ne portent pas beaucoup d'importance aux rêves, or celui-ci peut permettre de se connaître réellement car il satisfait le désir d'une manière déguisée. [...]
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