Devoir de Philosophie (Terminale) ayant pour sujet : "Peut-on obéir sans cesser d'être libre ?". Définition des termes d'obéissance et de liberté, puis présentation des relations entre les deux définitions.
[...] Il y a là, une soumission hiérarchique et toute personne en état de soumission n'est pas libre comme l'affirme la définition de liberté. Ainsi si l'on obéit à un ordre on ne dispose plus de notre liberté de mouvement car par exemple si l'on doit vider la machine à laver on ne peut plus aller faire du tennis comme on avait planifié de le faire. De même notre pensée est occupée par une pensée extérieur, celle de rester concentré sur la pile d'assiettes et de veiller à ne pas en faire tomber une car l'obéissance doit être respecté car si l'on commet une faute on est souvent disputé a la suite Ensuite, si on obéit envers nos principes on ne peut plus se considérer comme libre car la liberté de conscience n'est pas respectée. [...]
[...] Qu'est ce qui limite la liberté ? Il y a de même l'age légal qui définit donc l'émancipation et justement justifie l'absence d'obéissance parentale ne signifie par forcément la découverte de liberté comme le pensent les gens. La liberté n'a donc pas le même sens que celui de licence que nous mélangeons donc avec liberté. On pensera aussi aux autres limites de la liberté tels les moyens financiers ou encore le caractère d'une personne, l'environnement : ainsi une personne avec peu d'argent ne pourra pas se permettre autant d'extravagance et de liberté qu'une personne riche, une personne timide prendra moins ses liberté qu'une personne extravertie et une personne attaché a son travail ou à sa famille sera aussi contrainte a ses obligations La liberté n'est pas le fait d'être en possession d'un pouvoir qui nous permettrait de faire ce que l'on souhaite mais la liberté c'est en réalité quelque chose de bien au delà de l'obéissance ou de la désobéissance ces deux mots ne suffirait pas a cerner les limites de la liberté. [...]
[...] Ainsi obéissance et liberté se modèrent et créent un idéal politique : liberté, égalité, fraternité Cependant on voit aussi que la liberté peut être trouvée par d'autre moyen que l'obéissance ou plutôt que la désobéissance ne donne pas la liberté ainsi la thèse s'en trouve bouleversée et nous démontrons donc que ces deux définitions cœxistent. La liberté est donc une définition vaste et variée ce qui nous amène a se demander pourquoi l'homme libre recherche-t-il la liberté a travers l'obéissance ? Est ce pour atteindre le bonheur, pour trouver un équilibre ou pour éviter le chaos et la dictature ? [...]
[...] Le système démocratique se veut garant des libertés fondamentales et individuelles : liberté d'agir, de mouvement, d'association, de culte, de pensée Or le respect et l'obéissance assidues des lois permet aux hommes de rester libres : La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent et si un citoyen pouvait faire ce qu'elles défendent il n'y aurait plus de liberté parce que les autres auraient tout de même ce pouvoir Montesquieu, De l'esprit des lois C'est là le premier lien qui prouve que l'on peut actuellement obéir sans renoncer à sa liberté. On peut aussi avoir du recul sur l'ordre donné, obéir ne veut pas dire intégrer complètement l'idée du dirigeant mais on peut avoir encore un esprit critique et une liberté de pensée. C'est-à-dire que si un professeur nous ordonne de nous taire alors nous nous taisons mais nous pouvons continuer a penser que nous voulons parler ou encore on peut projeter de parler à la fin du cours. [...]
[...] Nous pouvons donc être libre de choisir d'obéir, il s'agit donc d'une liberté que d'obéir car j'obéis car je le veux III La liberté ne se définit pas seulement par un état de non soumission obligatoirement Etre libre dans sa tête, face à ses principes, sa morale, sa conscience C'est n'est pas non plus le fait de désobéir qui nous rend libre : en effet lorsque l'on désobéit la plupart du temps l'homme regrette son geste même si il a agit de son propre gré il se trouve confronté à sa morale et à sa conscience. Un homme tourmenté n'est pas libre. Il est bloqué à l'intérieur de lui même et parfois incapable de continuer à vivre. Des personnes atteintes de troubles mentaux tels la schizophrénie ne sont pas libres a 100% car ils ne contrôlent pas tous leurs mouvements ou actions. Et pourtant ils n'obéissent à rien soit à eux même et on ne peut les considérer comme libres. [...]
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