Selon son origine grecque, elle désigne toute situation où l'existence d'un individu se trouve profondément affectée, elle prend toujours une signification funeste parce qu'il y a une dépossession de l'homme quant à son pouvoir de décision dans la conduite de sa vie.. Elles sont impossibles à éradiquer définitivement, ces affections violentes que sont les passions constituent un danger absolu pour l'ordre et l'harmonie du cosmos : la passion s'oppose alors à l'ordre [...]
[...] Le temps constitue par ailleurs un facteur décisif dans la détermination des états passionnelle. o Dans l'état de passion, l'image d'une chose passée ou future peut engendrer une affection de joie ou de tristesse de la même manière que saurait le faire l'image d'une chose présente. l'image d'une chose est la même qu'on la rapporte au futur, au passé ou au présent, ce qui signifie que le sentiment qui en résulte est le même, quelle que soit la détermination temporelle o par exemple la joie ou la tristesse seront la même, qu'elles portent sur une image présente, passée ou future. [...]
[...] Le mien et le tien s'excluent mutuellement, le principe d'appropriation semble contenir en soi celui de l'exclusion mutuelle o Et contenir en germe le risque de déviation incarné par les passions de l'avoir Les relations de domination entre les hommes découlent de relations préalables déterminées par l'avoir, et introduisent des relations de puissance entre les hommes dans le travail-même o Les relations des hommes au sein des rapports de productions, dans la sphère économique illustrent bien cette dérivation Tout pouvoir n'est pas mauvais en soi, ni l'exercice de l'autorité, sans lesquels aucune institution d'une société humaine ne serait possible. La plus grande tentation, qui est pour ceux qui ont le pouvoir est d'en abuser. [...]
[...] Ce qui transforme cet instinct en sentiment, l'attachement en amour, l'aversion en haine, c'est l'intention manifestée de nous nuire ou de nous être utile o Importance du rapport que les autres ont avec nous. o Nous sommes ainsi portés à aimer qui veut nous servir, et à haïr qui veut nous nuire. Nos instincts premiers se modifient et prennent figure de sentiments, ou de passions L'innocence du premier âge cède bientôt le pas devant les complexités affectives nées du développement des rapports avec autrui. [...]
[...] La troisième instance, le cœur est le siège des passions irascibles et à ce titre peut mettre son énergie au service d'un objectif inspiré par la partie rationnelle de l'âme. Les passions ne font pas encore l'objet d'une condamnation morale, elles sont plutôt considérées comme des phénomènes pathologiques. La difficulté de toutes les théories réside dans le fait qu'elle est passivité fondamentale. La passionné est passif il subit, et c'est à ce titre qu'il est aliéné. L'école stoïcienne, la passion s'oppose à la raison parce qu'elle est passivité intellectuelle. [...]
[...] Le pathos et le rationalisme platonicien. La vertu devrait être une branche de la connaissance scientifique : mais ce rationalisme ne suffit pas à expliquer exhaustivement le comportement des hommes en toutes circonstances. Différence entre le peuple et les dires des philosophes : La capacité de la raison à déterminer la conduite humaine et à la soustraire de l'emprise des passions. Sur le savoir, l'opinion de la multitude est à peu près de ce genre : que le savoir est sans force, incapable aussi de diriger non moins incapable de posséder l'autorité. [...]
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