Les actuels alter-mondialistes peuvent apparaître comme les successeurs du mouvement communiste. En effet, il s'agit à nouveau pour ce courant de pensée d'établir un autre monde, de transformer la société et peut être également l'homme lui même. De fait, l'ennemi est resté le même : le capitalisme, l'économie libérale, portée par le grand Satan que représentent les Etats-Unis. L'expérience communiste à dominé notre XXème siècle, s'est imposée dans de nombreux états pour s'achever en 1991 (...)
[...] Les leçons d'une aventure La fin d'une illusion Avec la chute du mur de Berlin disparaît la foi, ou l'espérance communiste : même les dirigeants n'y croient plus. Si l'on dresse un bilan de l'aventure, celui-ci se présente sous un jour non seulement décevant mais terrifiant. Décevant du point de vue économique : la propagande n'arrive pas à dissimuler la relative pauvreté des pays socialistes, d'un point de vue social : elle ne dissimule pas non plus les disparités liées à la nomenclatura, ainsi que politiquement : l'état communiste se caractérise par la dictature du parti, et l'absence de liberté politique. [...]
[...] Sans doute Staline et Mao étaient-ils des tyrans. Cependant, une telle caractérisation laisse dans l'ombre une dimension nouvelle des états socialistes, que l'on retrouve au sein des états fascistes et qui trouve son origine dans le projet de l'Etat Total de Platon. Le concept d'état totalitaire, de totalitarisme a été élaboré par une certaine Hannah Arendt pour désigner ces états des lesquels l'existence des individus est entièrement aux mains de l'état. R.Aron a établit cinq caractéristiques à partir des travaux de Arendt : en premier lieu, l'état totalitaire implique la dictature d'un parti unique. [...]
[...] Remarquons que cette conception des dirigeants est aristocratique, donc antidémocratique. Un principe de base très contraignant régit cependant la vie des gardiens : ils ne doivent rien posséder en propre. C'est pourquoi Platon exige la communauté des femmes et enfants pour les gardiens de la cité, qui ne doivent jouir d'aucune sorte de propriété, même affective ou familiale. En effet, il est essentiel à ses yeux que les gardiens ne soient pas divisés par des intérêts ou des sentiments opposés. [...]
[...] L'expérience communiste à dominé notre XXème siècle, s'est imposée dans de nombreux états pour s'achever en 1991. Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette période ? Doit on dire l'enfer est pavé de bonnes intentions ? N'y a-t-il pas une certaine positivité dans l'aventure communiste ? I. Le mouvement communiste : retour aux origines La fondation en 1864 de la première Internationale Communiste, organisation dirigée par Max, rassemble tous les sympathisants dans le but d'asseoir le socialisme, et à terme d'installer le communisme. [...]
[...] Néanmoins, notons que Platon affirme l'égalité des sexes : les femmes pourraient donc devenir gardiens. Le projet communiste La volonté communiste se résume à trois propositions. Tout d'abord, le communisme veux mettre fin à l'exploitation de l'homme par l'homme. De plus, il vise à abolir la propriété privée des moyens de production, qui doivent appartenir à la communauté. Enfin, il cherche à abolir l'Etat au sens ou ce terme désigne des instituions telles que la police armée et la justice, autant d'instrument de la domination d'une classe sur l'autre. [...]
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