Ce document présente et compare plusieurs grands courants d'éthique : Aristote, Socrate et Rousseau. Etude très complète d'un peu plus de dix pages au format Word.
[...] "Ils diffèrent tellement par le fond du coeur et des inclinations que ce qui fait le bonheur suprême de l'un réduirait l'autre au désespoir" Conséquences du passage de l'état de nature à l'état social Le développement de nos facultés : réflexion et amour propre La réflexion : dans l'état de nature, l'Homme ne possède la raison qu'en puissance et il n'en fera usage que lorsqu'il sera devenu sociable. L'Homme ne fait aucun usage de cette potentialité qu'est la raison car il n'a besoin que de l'instinct. Ce qui caractérise l'Homme naturel, c'est un parfait équilibre entre ses besoins et les ressources dont il dispose. L'Homme naturel a tout ce qu'il désire car il ne désire que ce qu'il a. Mais lorsqu'il fut forcé de vivre avec les autres, il actualisa sa raison et pour Rousseau, cette culture de la raison est le début de la fin. [...]
[...] Les hommes sont égaux et ce principe d'une égalité naturelle des hommes est commun à tous les penseurs de l'école du droit naturel Le contrat social L'hypothèse de l'état de nature est étroitement liée au contrat social, en effet, si nul n'est par nature soumis à l'autorité d'un autre, il est évident que le droit de commander ne peut naître d'un contrat ou d'une convention par lesquelles les individus se dépouillent en faveur d'un homme ou d'une assemblée du droit naturel qu'ils ont de disposer pleinement de leurs libertés L'Etat de nature selon Rousseau L'idée de nature On peut dire de Rousseau qu'il est le penseur naturaliste par excellence. En effet, l'idée de nature est au centre même de l'oeuvre de Rousseau. [...]
[...] Cette égalité est structurellement comparable à l'état de paix dans l'état de nature. La liberté : Chaque associé est libre parce qu'il s'est engagé de son propre aveu à obéir aux lois dont il est l'auteur. "La liberté est l'obéissance à la loi que l'on s'est prescrite". La loi part de tous et s'applique à tous. Ce sont les mêmes hommes qui sont à la fois souverains (c'est eux-mêmes qui font la loi) et soumis aux lois (ils sont sujets). [...]
[...] Tous le hommes veulent le bien mais le bien n'est pas immédiat, il suppose des moyens pour l'atteindre et les hommes en viennent à confondre les moyens et la fin (exemple : l'argent est un moyen). L'homme confond souvent le plaisir immédiat avec le bonheur. Le bonheur suppose la médiation de l'effort de l'exigence et de la raison L'homme est bienveillant mais il est malfaisant. Nul n'est méchant sciemment ni par suite ne fait le mal volontairement. On ne commet de faute que par ignorance. La faute par ignorance est une maladresse, un défaut au sens privatif d'un manque d'intelligence. L'homme est plus bête que méchant. [...]
[...] Chaque associé doit renoncer à mettre autrui sous sa dépendance. Les associés reçoivent donc par le contrat social, l'assurance qu'ils seront protégés contre les empiétements individuels d'autrui et cela "de toute la force publique". Imaginons qu'un individu refuse d'être raisonnable en acceptant le contrat social. "Quiconque refusera d'obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps: ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre. Car telle est la condition qui, donnant chaque citoyen à la patrie le garanti de toute dépendance personnelle". [...]
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