L'irrationnel lui ne nous apporte que des croyances, c'est-à dire des idées dont nous ne sommes pas sûr de leur véracité. Pour les rationalistes, il ne possède donc aucune valeur et il faut s'en débarrasser pour parvenir à la vérité. Trouver la vérité permettrait à l'homme de connaître le monde qui l'entoure, de savoir et non de croire (...)
[...] Même si nous le désirions, nous ne pourrions pas nous désintéresser, nous débarrasser de l'irrationnel. En effet, l'irrationnel n'est-il pas une sorte de pré-rationnel c'est à dire de rationnel en puissance ? D'un point de vue rationaliste, l'irrationnel désigne en réalité tout ce que la science n'a pas encore démontré. L'irrationnel est donc quelque chose de provisoire, en attente de devenir rationnel. Ce sont les progrès de la science qui font tendre petit à petit l'irrationnel vers le rationnel. Par exemple, dans l'antiquité les hommes étaient effrayés par le tonnerre et pensaient que c'était un message de la colère des dieux. [...]
[...] En effet il n'est pas certain que la raison soit capable de tout démontrer, de nous débarrasser entièrement de l'irrationnel. Il y aura toujours des choses, des phénomènes que celle-ci ne pourra expliquer et par conséquent il y aura toujours de l'indémontrable, une part d'irrationnel qui subsistera dans nos vies. Affirmer qu'il y a de l'indémontrable, c'est affirmer qu'il y a dans le réel des objets que l'on ne peut soumettre à la raison, c'est à dire de l'irrationnel. Il y aura toujours des objets dont on aura peut-être une intime conviction, mais dont on n'aura jamais de certitude. [...]
[...] LOUIS Aurélia 11 janvier 2009 T8S Dissertation de philosophie Sujet : Faut-il se désintéresser de l'irrationnel ? Comme le disait Aristote, la raison, composante fondamentale de notre culture, imprègne si bien notre civilisation que nous pourrions penser qu'elle échappe à toute historicité. En réalité, c'est en Grèce au VI e et au Ve siècle avant J.C que la raison naît et découvre son pouvoir. La raison désigne une fonction de la pensée juste et synthétique, la faculté de bien juger et de raisonner, c'est-à-dire d'enchaîner des propositions de manière discursive. [...]
[...] Tout d'abord, seule la raison permet de parvenir à la vérité. L'irrationnel lui ne nous apporte que des croyances, c'est-à dire des idées dont nous ne sommes pas sûr de leur véracité. Pour les rationalistes, il ne possède donc aucune valeur et il faut s'en débarrasser pour parvenir à la vérité. Trouver la vérité permettrait à l'homme de connaître le monde qui l'entoure, de savoir et non de croire. Cela apaiserait l'esprit de l'homme, assailli de mille et une questions, ce que la croyance se trouve dans l'impossibilité de faire. [...]
[...] Cette croyance est due à une peur de l'avenir, de l'inconnu de ces hommes. L'irrationnel aurait donc également un rôle bénéfique pour l'homme en le rassurant, en lui ôtant ses peurs, ses doutes, c'est-à dire en l'apaisant. Enfin l'irrationnel joue également un rôle bénéfique car il donne un sens à l'humanité. En effet, l'humanité tire son essence et ses richesses de toutes les croyances qui existent, c'est-à dire des religions, des rêves, des mythes etc. C'est l'irrationalité qui permet à l'homme d'être lui-même et de se distinguer d'autrui. [...]
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