Exposé sur la philosophie d'Emmanuel Kant ayant reçu une excellente critique (niveau terminale scientifique). Document regroupant les 4 questions fondammentales que Kant a soulevé : Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? En ce sens, la philosophie de Kant est une réflexion sur la condition humaine.
[...] Il n'y a pas de morale sans liberté au sens un seul un être libre peut être moral. En effet comment pourrait-on qualifier de moral une tierce personne qui aurait agit sous la contrainte ou la force ? On sait que l'existence de la liberté faisait parti de ces problèmes auxquels on ne trouvait jamais de réponse. La morale va cependant nous donner des raisons de postuler l'existence de la liberté. Toute philosophie morale serait absurde si la liberté n'existait pas (voir def de la morale). [...]
[...] En morale, la raison se donne à elle-même ses propres règles (autonomie). Être moral, c'est faire son devoir, c'est-à-dire respecter les règles que l'on s'est données. Ces règles sont des impératifs catégoriques c'est-à-dire inconditionnels dois faire cela" et non "si tu veux obtenir, ceci, fais cela"). Pour pouvoir être inconditionnel, un impératif moral doit être universalisable. L'impératif catégorique désigne le commandement que l'esprit se donne à lui-même selon son principe de liberté. C'est l'un des axes centraux de la morale kantienne. [...]
[...] Le deuxième impératif catégorique pose la valeur inconditionnelle de toute personne : Agis toujours de telle sorte que tu traites l'humanité en toi comme dans les autres toujours aussi comme une fin, jamais simplement comme un moyen. C'est-à-dire que le respect de la loi universelle en moi- même m'introduit au respect de tout être raisonnable comme fin en soi. L'homme en tant que personne possède une dignité qui l'élève au- dessus de toute chose. Donc la réponse à la question Que dois-je faire ? est selon Kant : mon devoir et uniquement mon devoir. C'est une exigence de la raison pratique. [...]
[...] Kant rejette toute preuve de l'existence de Dieu. Jamais l'expérience ne peut nous fournir le moindre fondement pour affirmer que Dieu existe ou non. Il ouvre le voie à une nouvelle dimension religieuse : la foi. Kant est protestant. Depuis la Réforme, le protestantisme s'est caractérisé par sa foi alors que le catholicisme à dès le Moyen Age recouru à la raison pour étayer sa foi. Les deux autres postulats, l'existence de Dieu et l'immortalité de l'âme permettent d'espérer que notre effort moral s'inscrit dans un vaste plan de la nature. [...]
[...] Il faut donc l'obliger à réaliser son potentiel moral, à sortir de l'animalité pour devenir une personne. Cette tendance à fuir la sociabilité, repose chez Kant, sur la différence vis-à-vis de la conception rousseauiste qui s'étaye principalement sur le fait que l'homme est naturellement bon, alors que le fait social va corrompre ses qualités originelles. En revanche pour Kant, lorsque l'homme rencontre autrui, il a tendance à utiliser cette rencontre pour son propre bien être donc de faire preuve davantage d'égoïsme et ce au détriment de l'autre individu. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture