Existe-t-il un dieu, être suprême et entité surnaturelle, esprit, principe unique et universel de vérité et de justice, abstraction du Bien et essence même de toute vie, étant à la fois partout et nulle part ? Question à laquelle nous n'aurons sans doute, en tous cas dans l'immédiat, pas de réponse. A la science qui ne Le reconnaît pas n'ayant pas de preuve irréfutable de Son existence, les chrétiens et de manière plus générale tout ceux qui croient (toutes les religions monothéistes étant comparables dans le cas de la croyance en Dieu) auront beau opposer quelques exemples historiques (bible christ lourdes..), et faire acte de foi rien n'y fera : les hommes sont comme st thomas, ils ne croient que ce qu'il voient. La science peut-elle et a t-elle à résoudre un problème de l'ordre de la foi ? Ces deux notions ne sont-elles pas antinomiques ? Sans preuves, peut-on croire en une entité qui nous dépasse, en quelque chose qu'on ne peut définir et dont on ne peut avoir entièrement conscience tant il est grand, en un esprit infini? Est-ce raisonnable, rationnel ou complètement stupide ? Pour essayer de répondre à cette question, nous tenterons d'abord de définir les fondements de la croyance tout en éclaircissant cette notion de croyance, puis d'expliquer ce qu'est la foi en dieu, enfin nous verrons, si oui ou non cela est raisonnable [...]
[...] En effet on est croyant avant d'avoir des croyances, et ce sont nos croyances qui sont le véritable reflet de notre identité, même au delà des pensées que l'on peut formuler sur des sujets plus abstraits . D'ailleurs, personne n'a jamais oublié ses croyances , alors qu'il est fréquent d'oublier ses connaissances preuve que les croyances relèvent véritablement de l'existence. Et plus que des connaissances qui ne nous appartiennent pas vraiment ( elle sont le bien commun) , nos croyances sont pourvoyeuses de sens: elles nous donnent des raisons de vivre. [...]
[...] Cependant cet état n'étant peut être pas définitif, le terme irrationnel ne convient pas dans l'absolu, même si en l'état actuel des connaissances c'est en effet le terme qu'il convient d'adopter. En tous les cas ,il est absurde d'affirmer que la croyance en Dieu est déraisonnable. D'ailleurs comme le dit Pascal dans son pari, on a tout à gagner à croire en Dieu. En effet, notre raison n'est pas plus blessée par un choix ou par l'autre puisque , comme nous l'avons déjà dit, il faut nécessairement choisir. [...]
[...] Et croire en Dieu, c'est aussi aimer Dieu. D'où la notion d'irrationnel dans le cas de la croyance, notion qui comme le dit Pascal, ne doit pas être confondue avec le raisonnable. Cependant cette croyance en Dieu aussi forte soit elle ne doit pas nous faire oublier que nous ne sommes que des hommes , éveillés certes , mais des hommes parmi les hommes, et que les bienfaits spirituels que nous apportent cette croyance, nous devons les faire rejaillir sur notre entourage en répandant notre bonheur intérieur autour de nous à des fins positives, et non pas en s'isolant déplorant l'ignorance des hommes et toutes ses imperfections. [...]
[...] Est-ce raisonnable, rationnel ou complètement stupide ? Pour essayer de répondre à cette question, nous tenterons d'abord de définir les fondements de la croyance tout en éclaircissant cette notion de croyance, puis d'expliquer ce qu'est la foi en dieu, enfin nous verrons, si oui ou non cela est raisonnable Depuis les débuts de l'humanité, l'homme a toujours cherché à se rattacher à des croyances inébranlables qui seraient le fondement de tout. On y retrouve bien là son envie et la nécessité qu'il éprouve à se référer sans arrêt à du connu ritualisé pour ne pas être dans le vide dans l'inconnu. [...]
[...] En pariant sur l'existence de Dieu, si on gagne, on gagne tout à savoir une éternité de vie et de bonheur. En revanche, si l'on perd, on ne perd rien. En revanche, en pariant que Dieu n'existe pas, celui qui gagne ne gagne rien de plus qu'à avoir raison, mais s'il perd, il s'interdit l'accès au bonheur. Certes il ne s'en rendra pas compte, ne pouvant manquer de ce qu'il ne connaît et restera satisfait de ses joies et ses peines si matérielles et humaines en tout point incomparables avec celles du croyant. [...]
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