Dissertation de philosophie ayant pour sujet : "La conscience de ce que nous sommes peut-elle faire obstacle à notre bonheur ?".
[...] Voir en effet que les choses de la nature n'existent pas comme nous, revient à constater que nous en sommes distants d'une façon fondamentale et existentielle. Nous sommes donc à part du monde extérieur, et même hors de portée de la conscience des autres, du fait que la conscience est une pensée à la première personne seulement. À cause de cela, il n'y a quasiment pas de nous possible La conscience humaine Il y a cependant des caractéristiques communes. Nous avons par exemple conscience de notre condition mortelle. [...]
[...] Justement, il faut bien qu'il y ait conscience de son malheur, voire de ses causes, pour que l'on veuille y remédier. Ne peut-on pas penser que cette faculté est aussi une aide, un point de départ au bonheur, et pas seulement un obstacle? II. L'inconscience inefficace Sans conscience, ou sans utiliser la conscience, le mal est encore plus grand, en ce qu'il nous empêche d'y remédier L'illusion de la vanité Si la conscience de soi est un problème pour le bonheur, la solution la plus évidente en apparence est de la fausser, en s'attribuant par exemple à soi même des qualités plus grandes qu'elles ne sont en réalité. [...]
[...] Elle est aussi une aptitude quasi métaphysique à considérer ce que nous sommes d'une façon détachée ou extérieure. C'est l'analyse qu'en fait Sartre dans L'Être et le Néant. Notre être est en soi un problème car, en nous le représentant à nous- mêmes, nous sommes bien en quelque sorte ailleurs qu'en lui. Nous pouvons par exemple envisager le projet de changer telle ou telle caractéristique de notre personnalité. Nous pouvons nous considérer en général comme en perpétuel devenir. Il est donc nécessaire que nous concevions notre être au futur, ou notre projet d'être, car notre être n'est jamais totalement ce qu'il est : nous y voyons du néant à combler, et nous envisageons un néant actuel en être futur. [...]
[...] La question serait de savoir maintenant ce qui peut erre considéré comme le principal obstacle: les circonstances extérieures? Nos choix personnels? [...]
[...] Dans tous ces cas, l'inconscience sous toutes ses formes ne mène pas au bonheur, bien au contraire. Il reste vrai que l'on a conscience de n'être justement pas parfait ni satisfait de soi en tout point. Donc l'idéal de bonheur est parasité par la conscience. Comment résoudre ce dilemme? III. Le bonheur comme idéal de la conscience Ce n'est pas la conscience qui empêche le bonheur d'exister ; c'est au contraire la conscience, par sa structure même, qui nous le fait miroiter comme un idéal à atteindre La conscience est un projet d'être La conscience n'est pas seulement une faculté psychologique particulière. [...]
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