Chaque homme est constamment submergé de désirs, il n'en a jamais assez et c'est pour cela que « le désir est l'essence même de l'homme » comme l'affirmait le philosophe hollandais Spinoza. Avec tous ces désirs que l'homme a en lui, il est impossible qu'il n'en ait pas d'immoraux et donc, la plupart de ses morales iraient contre la volonté de ses désirs (...)
[...] Cette idée résume bien l'égoïsme des hommes ainsi que l'attachement qu'ils peuvent éprouver envers leurs désirs, quitte à en oublier et à sacrifier totalement la morale L'homme a une attitude égoïste et si cela n'avait aucune conséquence dérangeante pour lui, il n'hésiterait pas à briser les lois morales afin d'exaucer ses désirs, même si ceux-ci iraient à l'encontre de la liberté d'autrui ou de plusieurs de ses semblables. Agir moralement, c'est aussi se soucier du bien de tous et donc de se priver de ses propres désirs qui sont principalement jugés immoraux et dangereux pour l'ensemble de la société. [...]
[...] Dans ce cas, pour vivre librement l'homme n'a pas d'autres choix que d'agir moralement en luttant contre ses désirs immoraux. Le désir, contrairement à l'action morale qui se produit généralement à la suite d'une réflexion plus ou moins longue, peut être parfois dû à l'instinct brutal, voire bestial de l'homme, car lorsqu'il doit faire face à certaines situations dans lesquelles il se retrouve sous l'effet d'émotions ou de pulsions diverses, il s'efforce de lutter contre ces désirs qui lui paraissent irrésistibles, afin de ne pas commettre d'actions purement immorales. [...]
[...] Agir moralement, est-ce nécessairement lutter contre ses désirs ? Introduction Tout homme vivant en société civilisée devrait agir en suivant les lois morales, car ces actions moralement reconnues sont souvent le résultat d'une réflexion pesant le juste et l'injuste. Cependant, l'homme possède également des désirs dont la plupart sont profondément cachés en lui, et ce sont ceux-ci qui si ils étaient réalisés, pourraient engendrer des actions plus ou moins immorales. Certains désirs semblent donc mettre la morale en grand danger et c'est pour principalement cette raison que nous retournerons l'argument pour nous poser la question suivante : agir moralement, est-ce nécessairement lutter contre ses désirs ? [...]
[...] Dans une société amorale dans laquelle chacun pourrait exercer ses désirs, seuls les plus forts réussiraient à réaliser leurs désirs. Parallèlement, dans une société purement morale dans laquelle les désirs n'existeraient pas, tout le monde aurait atteint le bonheur parfait car les désirs sont les moteurs des plaisirs qui mènent au bonheur ; ou alors au contraire, cette vie sans désirs dans laquelle les hommes seraient intensément moralement développés, n'aurait aucun intérêt car des hommes sans le moindre désir ne seraient plus des hommes mais seulement de mornes esprits. [...]
[...] C'est pour cette raison qu'il faudrait essayer de concilier les lois morales et les désirs, mais cela reste impossible car si l'on part du point de vue que tous les hommes agissent selon leurs propres désirs, cela voudrait dire qu'agir moralement serait un désir moral particulier qui, paradoxalement, lutterait contre tous les autres désirs dont la majorité serait immorale. II Le désir inné peut-il s'éteindre face à l'apprentissage de la morale ? Chaque homme est constamment submergé de désirs, il n'en a jamais assez et c'est pour cela que le désir est l'essence même de l'homme comme l'affirmait le philosophe hollandais Spinoza. Avec tous ces désirs que l'homme a en lui, il est impossible qu'il n'en ait pas d'immoraux et donc, la plupart de ses morales iraient contre la volonté de ses désirs. [...]
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