Le bonheur est un état durable de satisfaction. Il arrive sans que l'on s'y attende forcément : il est imprévisible. Par conséquent, comment s'assurer le bonheur s'il ne dépend pas de nous ? Ainsi, peut être le rôle nous reviendrait de faire le bonheur des autres (...)
[...] Ce sont des états qui ne résident pas dans la durée de satisfaction. Ainsi, on ne peut l'aider que dans une sorte de bonheur à court terme Certes, autrui est mon semblable or il n'est pas moi ainsi je peux l'aider à faire son bonheur seulement s'il est consentant. Vouloir faire le bonheur des autres part d'une bonne intention, d'une bonne volonté. Or si autrui n'en veut pas, il est donc indifférent à notre geste. Ainsi, il est préférable d'agir avec son consentement. [...]
[...] Ainsi, s'il ne veut pas que nous l'y aidions, il est dans son droit de s'en charger seul. En effet, il est simple de définir personnellement l'idée que l'on se fait du bonheur. Cependant, elle n'est pas universelle, et peut-être pas raisonnable. Elle appartient donc à l'imagination de chacun, à l'idéal que s'en fait chacun d'entre nous. Par conséquent, nous ne pouvons pas intervenir dans l'imagination des autres. Autrui doit se faire sa propre conception du bonheur et seul lui peut se porter volontaire à tenter de l'atteindre. [...]
[...] Plan détaillé de dissertation Sujet : peut-on faire le bonheur des autres contre leur volonté ? INTRODUCTION ACCROCHE : le bonheur semble être l'ultime but dans la vie, le souverain bien ou encore une aspiration commune à tous. Cependant, le bonheur représente bien plus que cela, c'est une notion complexe, subjective et parfois même contradictoire. REFORMULATION DE LA QUESTION : avons-nous le droit de faire en sorte que nos semblables soient dans un état durable de satisfaction, qu'ils portent un jugement positif sur leur vie alors qu'ils ne veulent pas qu'on intervienne ? [...]
[...] Seul lui est dans la capacité de juger si telle ou telle chose lui procure du bonheur, de la satisfaction. Cette dernière est une notion subjective, ainsi le jugement de son état est personnel. Les avis changeront d'une personne à l'autre. Or, si nous allons contre leur volonté, cela supposerait que l'on sait mieux que les autres ce qu'ils désirent, ce qui les rendrait heureux. Le bonheur est aussi un idéal de l'imagination que seule la personne concernée peut contrôler. [...]
[...] Ainsi, peut être le rôle nous reviendrait de faire le bonheur des autres. En effet, il est dans notre possible de faire en sorte qu'autrui, notre semblable porte un jugement positif sur sa vie, qu'il soit dans un état durable de contentement. Etant notre semblable il est seulement autre que nous ainsi nous pouvons le guider, l'influencer sur ce qu'il devrait faire ou ne pas faire afin d'acquérir son bonheur. Car peut être ne veut il pas que nous intervenions seulement par dignité ou par fierté. [...]
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