Libre, liberté, composante humaine, déterminisme physique, état de liberté, quête de liberté, sentiments, émotions, état de déterminisme, liberté contextualisée, objectif d'humanité
Au sens commun, le mot « libre » a une origine latine, à savoir liber ainsi signifiant un « homme libre » s'opposant inévitablement donc à l'état d'enclave, de servitude qui est l'esclave (du latin « servus »). Originairement, le mot « libre » signifie bien que le concept de liberté fait partie intégrante de la composante humaine, de la nature humaine. Il s'agit d'une notion s'imposant à nous-même. Ainsi, la notion même de « liberté » désigne un état par lequel un Homme a pleinement son déterminisme physique et psychologique, lui permettant par voie de conséquence d'opérer des choix, d'agir comme bon lui semble, le tout sans avoir une quelconque crainte des répercussions que cela peut entraîner. L'homme agit en toute conscience, sans qu'un individu, un tiers, vienne lui dicter sa conduite. Par cet état de liberté, l'Homme se distingue des animaux, lesquels sont dictés par leur seul instinct de survie. La liberté, au singulier, n'existe pas - en effet, cette notion s'applique à tous les domaines : on parle de liberté politique, liberté physique, liberté de penser, liberté de s'exprimer, liberté de conscience, liberté de religion. Tandis que la peur peut se définir, selon le dictionnaire, comme étant « sentiment d'angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé, d'une menace » (Dictionnaire Larousse).
[...] Donc, dans notre exemple, renoncer a la dépendance à ses parents au nom de la liberté s'accompagne de nombreuses conséquences et cela se déroule de même dans toutes les situations incluant un choix. Les hommes ont peur des conséquences de leur choix. Par la liberté, l'homme se construit, il choisit qui il veut être. Il sert d'exemple parfois. Mais tout cela constitue pour lui encore un grand nombre de responsabilités. Pour Sartre, existentialiste, « l'homme est liberté » et sert d'exemple pour le reste de l'humanité. [...]
[...] Il n'est pas question de volonté mais d'instinct. L'homme quant à lui est soumis à une certaine forme d'animalité par ses pulsions, par le temps qui passe, par la mort ; toutes ces notions qui le dépassent. Mais ce qui fait de lui un être si particulier, c'est sa capacité à cultiver librement son jardin intérieur, de passer outre le monde qui l'entoure pour pouvoir dépasser ce qu'il est au profit de ce qu'il voudrait être. L'imagination humaine et sa capacité à mettre au point des principes dont lui seul décide lui permettent d'acquérir une liberté de pensée quasiment infinie. [...]
[...] En effet comme le disait Sartre « nous sommes seuls et sans excuse ». En effet décider d'être libre, c'est décider de se porter garant pour tous ses choix et toutes ses actions. Les excuses telles que « Je ne sais pas ce qui m'a pris » ou encore « Je n'étais plus moi-même » sont à proscrire. De plus, choisir c'est renoncer, la liberté s'accompagne donc de sacrifices, choisir entre le bien et le mal, la lâcheté et le courage ou encore l'aventure ou le confort. [...]
[...] Peut-on réellement avoir peur de devenir libre ? « Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'Homme » nous enseignait Rousseau, dans son ouvrage Du contrat social, pour continuer à nous expliquer que « C'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter cette liberté à sa volonté ». En effet, lorsqu'une action n'a pas été accomplie librement, par choix, on ne peut pas être reconnu responsable, et lorsque nous ne sommes pas responsables de l'action, on ne peut pas être jugé. [...]
[...] Toutefois, le verbe « devenir » peut atténuer ce paradoxe. Du latin devenire, devenir est un le fait de passer à une étape de la vie à une autre, il s'agit d'un état de passage. Ainsi la problématique qui se pose est de savoir dans quelle mesure nous pouvons avoir peur de devenir libre ? En quoi la liberté est-elle génératrice d'un sentiment de peur ? La liberté est-elle vraiment un état que l'on doit craindre ? C'est à ces interrogations que nous répondrons. [...]
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