Un si fragile vernis d'humanité, banalité du mal, banalité du bien, Michel Terestchenko, Pascal, Premier discours sur la condition des Grands, George Orwell, 1984, devoir de désobéissance, soumission à une autorité, oubli de soi, novlangue
Tout d'abord, l'affirmation de soi et de ses valeurs permet de lutter contre la passivité et l'autodestruction en ce qu'elle occulte le risque de s'oublier soi-même. En effet, la pression d'une autorité peut nous conduire à l'oubli de nos principes intellectuels et de nos valeurs, nos convictions morales intérieures.
[...] Peut-on parler d'un devoir de désobéissance ? La soumission à une autorité peut conduire à un oubli de soi - La nécessaire affirmation de soi Tout d'abord, l'affirmation de soi et de ses valeurs permet de lutter contre la passivité et l'autodestruction en ce qu'elle occulte le risque de s'oublier soi-même. En effet, la pression d'une autorité peut nous conduire à l'oubli de nos principes intellectuels et de nos valeurs, nos convictions morales intérieures. Si, dans son ouvrage Un si fragile vernis d'humanité, banalité du mal, banalité du bien , Michel Terestchenko définit la nécessité de penser par soi-même comme une puissante ossature , un équilibre intérieur , elle ne peut avoir de réelle valeur que si nous osons être nous-mêmes, sans nous réfugier derrière une quelconque autorité. [...]
[...] La révolte contre le Parti devient alors impossible, car impensable à méditer, à conceptualiser. Ainsi, cette contre-utopie dépeint un régime totalitaire où le crime de penser n'entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort . Si cette faculté de penser par soi-même est tant redoutée par l'oppresseur, c'est bien parce que l'autonomie de sa pensée est fondamentalement indispensable pour permettre à l'homme d'atteindre la liberté et le bonheur. Ainsi, la soumission à une autorité peut conduire à l'oubli de soi. [...]
[...] La soumission à une autorité peut donc conduire à un oubli de soi. Une autonomie de la pensée fondamentalement indispensable D'après George Orwell, la situation politique reflète le langage et si l'un est corrompu, l'autre doit l'être aussi. Il démontre en effet, dans son plus célèbre roman d'anticipation 1984 publié en 1949, comment le langage est utilisé dans la politique pour rassurer le peuple et l'amener à obéir sans réfléchir. Il dépeint ainsi L'Oceania comme un univers totalitaire, constamment en guerre, dirigé d'une main de fer par Big Brother et son parti, figure métaphorique de la société de la surveillance ainsi que de la réduction des libertés. [...]
[...] Comme l'indique le slogan de ce régime totalitaire qui ne recherche que la terreur et l'asservissement : La guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force . Le novlangue, langage inventé par le Parti, se développe donc en s'appauvrissant. Orwell l'affirme sans détour : le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée , Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera rigoureusement délimité . L'absence de liberté d'expression, de raisonnement est ainsi évidente : tout est simplifié de telle façon qu'il devient inutile de réfléchir par soi-même. [...]
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