On peut considérer le travail comme une façon de subvenir à ses besoins, d'occuper notre esprit afin d'éviter l'ennui ou bien encore comme l'expérience du labeur. Si l'on considère le travail comme pénible, il est donc légitime pour l'homme de tenter de s'en débarrasser ou du moins de le rendre moins difficile. Les hommes ont coutume de voir le travail comme un mal, qui apporterait plus de problèmes et de contraintes que ce qu'il nous rapporte. Il s'apparenterait à une torture, d'où par ailleurs son étymologie latine « tripalium », qui désignait un instrument de torture.
On pourrait alors se demander s'il serait possible que l'homme ne fasse jamais l'expérience du travail, de ses contraintes, de sa pénibilité. Autrement dit, est-il indispensable que l'homme travaille ou bien peut-il s'en abstenir toute sa vie ?
[...] Par définition, le travail est un processus de transformation pénible et finalisé. C'est un processus finalisé car l'homme est un être réfléchi et conscient de ce qui l'entoure. Il n'est pas guidé par une main invisible comme le sont les animaux, il n'agit pas par instinct. Ainsi, Marx dit que, contrairement à l'abeille, l'homme construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche Et ce processus finalisé est pénible, tout travail impliquant un effort corporel, un effort physique. [...]
[...] Il ne faut pas avoir honte de faire du commerce, il ne faut pas avoir honte de travailler. D'autre part, avec la naissance de l'économie politique et à son principal fondateur Adam Smith, le travail est valorisé. En effet, Smith réfute les idées de la physiocratie, autrement dit l'idée selon laquelle les richesses d'un pays proviennent de la nature, et du mercantilisme, c'est-à-dire que c'est l'acte d'échanger qui donne la valeur aux choses. Smith lui, avance l'idée que c'est le travail qui est à l'origine des richesses d'un pays. [...]
[...] Comme l'homme libre ne sait pas renoncer à ses désirs car les fait exécuter par son esclave, celui-ci n'est pas un sage. Alors que l'esclave renonçant à ses désirs pour travailler à ceux de son maître lui est un sage. Finalement, le travail permettrait de connaître la sagesse de renoncer à ses désirs Conclusion Pour conclure, on peut vivre aux premiers abords sans travailler. L'homme libre est l'exemple type de ce raisonnement, ayant réussi à ne plus travailler en reléguant cette lourde tâche à son esclave. [...]
[...] Peut-on vivre sans travailler ? Introduction On peut considérer le travail comme une façon de subvenir à ses besoins, d'occuper notre esprit afin d'éviter l'ennui ou bien encore comme l'expérience du labeur. Si l'on considère le travail comme pénible il est donc légitime pour l'homme de tenter de s'en débarrasser ou du moins de le rendre moins difficile. Les hommes ont coutume de voir le travail comme un mal, qui apporterait plus de problèmes et de contraintes que ce qu'il nous rapporte. [...]
[...] Quand on perçoit un objet, que l'on fait l'expérience de ses apparences sensibles, notre esprit prête des propriétés à l'objet. Rejoignant la conception d'Husserl, Hegel ajoute que c'est un travail intérieur. Le fait de voir un cube à la place de trois faces planes suppose bien qu'il y a eu travail intérieur. Ainsi, le travail intérieur serait permanent. On ne pourrait pas vivre sans travailler car on vit dans la négativité, on rejette toujours les apparences sensibles de ce qui nous entoure. [...]
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