L'emploi de « peut-on » admet d'emblée la connexion du développement philosophique à venir avec le monde dans sa réalité plutôt qu'avec une seule pensée théorique. Il implique aussi un approfondissement sur la signification du « on » : désigne-t-il l'individu lambda ou alors amène-t-il à observer qu'il existe un certain type de personne pouvant vivre en marge de la société ? Enfin il faudra définir la signification dans le contexte du verbe pouvoir : il peut désigner la capacité individuelle, la possibilité au sein d'une société (de se marginaliser) ou encore la mesure relative de la notion de marginalité dans notre société actuelle. Il conviendra donc de choisir pour notre étude soit de prendre en compte et de regrouper ces différentes interprétations soit de choisir un certain angle de vue de la question et s'y tenir.
[...] Le Possible : Possible est ce qui n'est pas mais qui pourrait être. On peut considérer que le possible s'oppose à l'existence réalisée et au nécessaire, dans la mesure où le nécessaire ne peut pas ne pas être et le possible peut être ou ne pas être. La Société : La société est un groupe d'individus qui travaillent et échangent en obéissant à des règles communes (exemple de l'inceste). Se crée consécutivement à ces règles une sorte de norme commune qui régit ce qui doit être ou ne pas être, ce qui peut se faire ou ne doit pas se faire. [...]
[...] ) alors que plus tard au fur et à mesure qu'il prendra de la distance par rapport aux habitudes européennes il acceptera de se terrer dans un simple trou. De même, il cherche à faire cuire sa nourriture en reproduisant les outils de cuisines utilisés dans les sociétés civilisées. Ou encore, il lui est nécessaire de conserver un simulacre de rapport social en se constituant un entourage animal (chèvres, chats, perroquet . ) auquel il s'adresse comme à des êtres humains. Il semble que son équilibre mental ou du moins sa part d'humanité ne puisse subsister sans. [...]
[...] De là à affirmer que le contact avec autrui sous-jacent à la vie en société soit indispensable à une vie accomplie dans sa plénitude il n'y a qu'un pas. De fait, l'étude de ce texte démontre qu'une vie en totale marge de la société est impensable car même si l'individu s'en écarte physiquement (volontairement ou non), la part de socialisation effectuée auparavant reste ancrée en lui et la manière dont il l'a assimilé, quasiment par osmose, fait qu'il demeure quoi qu'il en soit un membre de cette société. [...]
[...] Peut-on vivre en marge de la société ? L'emploi de peut-on admet d'emblée la connexion du développement philosophique à venir avec le monde dans sa réalité plutôt qu'avec une seule pensée théorique. Il implique aussi un approfondissement sur la signification du on : désigne-t-il l'individu lambda ou alors amène-t- il à observer qu'il existe un certain type de personne pouvant vivre en marge de la société ? Enfin il faudra définir la signification dans le contexte du verbe pouvoir : il peut désigner la capacité individuelle, la possibilité au sein d'une société (de se marginaliser) ou encore la mesure relative de la notion de marginalité dans notre société actuelle. [...]
[...] Ainsi, se demander si on peut vivre en marge de la société revient à s'interroger tout d'abord quant à la norme qui détermine si l'on rentre dans le moule de la société telle qu'on la considère globalement ou si l'on s'en écarte. Soit il n'existe pas de critères prédéfinis qui prétendent à l'acceptation dans la société d'individus socialement corrects et à la marginalisation des autres, auquel cas il est empiriquement impossible de vivre en marge de la société. Soit, si ces critères existent, certains individus sont mis à l'écart, de par les valeurs fondant la société dans son sens commun, et ils sont par le droit, la force ou bien les deux associés exclus de la normalité et contraints de vivre en parallèle de la société. [...]
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