Avant toute analyse, nous devons nous interroger sur l'essence même des termes de culture et d'uniformisation. La culture revêt un caractère éclectique et peut prendre différentes formes selon qu'on la conçoit comme l'ensemble des aspects intellectuels propres à une civilisation ou bien comme l'assortiment des formes acquises d'attitudes sociales dans les sociétés humaines. La culture apparaît donc comme un tout complexe qu'inclut les connaissances, les croyances, l'art, la morale, le droit, les coutumes ainsi que toutes autres dispositions et habitudes acquises par l'homme en tant que membre d'une société. L'uniformisation, quant à elle, se définit par la standardisation d'une chose, par le caractère semblable d'un fait dans ses parties.
Le sujet fait apparaître dès lors un paradoxe. N'est-il pas contradictoire de parler à la fois des cultures et de la perte de ce qui les constitue ? Doit-on souhaiter ou déplorer l'uniformisation des cultures ? Au-delà de la volonté humaine, existe-t-il une uniformisation effective des cultures ? Illusoires ?
Nous analyserons le sujet en définissant de prime abord les vecteurs d'une uniformisation des cultures selon l'aspect économique et selon les récentes préoccupations environnementales. Nous déterminerons ensuite quels sont les freins à une éventuelle uniformisation à travers une double limite, la première traitera du concept politique et économique, la seconde, de l'aspect artistique et traditionnel.
Nous nous interrogerons au final sur le caractère souhaitable d'une uniformisation des cultures après avoir déterminé sous quels angles celle-ci était possible.
[...] Assiste-t-on à une uniformisation de l'art ? On pourrait dire d'une certaine manière oui. On assiste à une uniformisation de l'art lorsque l'on prend la conception d'achat revente d'œuvres. Les ventes ont enchères américaines en sont la parfaite illustration. Par contre, il est à noter que tout ce que l'on pourrait appeler art moderne reste confiné dans le cercle des pays industrialisés et encore au niveau de certains groupes humains bien déterminés. Là où l'on peut parler de frein, c'est au niveau de l'art populaire. [...]
[...] La télévision est également un moyen d'information affecté par le phénomène de mondialisation. En effet, là aussi, on peut avoir accès depuis chaque pays à quasiment toutes les chaînes étrangères. Ainsi, le domaine de la télévision et du cinéma, qui représente à eux deux un marché de 197 millions de dollars, est concentré entre les mains de quelques opérateurs américains, européens et japonais L'émergence de firmes multinationales : la nécessité d'un jeu concurrentiel dans un système où le marché est mondial Au niveau économique on assiste de plus en plus à l'émergence d'un grand nombre d'entreprises qui tentent de conquérir le marché international, voire mondial. [...]
[...] Peut-on uniformiser la culture ? Introduction Avant toute analyse, nous devons nous interroger sur l'essence même des termes de culture et d'uniformisation. La culture revêt un caractère éclectique et peut prendre différentes formes selon qu'on la conçoit comme l'ensemble des aspects intellectuels propres à une civilisation ou bien comme l'assortiment des formes acquises d'attitudes sociales dans les sociétés humaines. La culture apparaît donc comme un tout complexe qu'inclut les connaissances, les croyances, l'art, la morale, le droit, les coutumes ainsi que toutes autres dispositions et habitudes acquises par l'homme en tant que membre d'une société. [...]
[...] La culture japonaise étant ainsi faite : l'héroïne est extrêmement douée en langue nippone ainsi qu'en management, seulement elle est occidentale son ascension brutale et immédiate étant jugée inconcevable par sa hiérarchie ce qui aboutit au phénomène inverse : elle tombera au plus bas de l'échelle sociale. Cet exemple montre bien que l'uniformisation de la culture reste une tâche très ardue pour le moment. Peut-être la mondialisation des échanges, des échanges de produits y remédiera un jour, mais pour autant est-ce souhaitable ? [...]
[...] Une des actions privilégiées est par exemple de prêter assistance aux États membres pour actualiser leurs politiques culturelles de manière à répondre à leurs nouveaux besoins culturels imposés par la mondialisation. Ainsi, étant donné que chaque être humain est concerné, nous pouvons parler d'une culture mondiale de développement durable où chacun agirait dans le même but : protéger son environnement pour les générations futures. Cette notion ferait part entière de chacune des cultures existantes et, en tant que critère commun, les rapprocherait. [...]
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