Peut-on se mentir à soi-même, vérité, lucidité, conscience, perception, Jean-Paul Sartre, mauvaise foi, théorie de l'inconscient, Dostoïevski, déterminisme, liberté, angoisse du choix, mensonge inconscient, dissertation philosophique, responsabilité
Il semblerait évident de ne pas toujours se persuader de la vérité. Ne pas nous mentir reviendrait-il à dire que nous sommes toujours sûrs de nous ? Que nous sommes "parfaits" ? Cela parait absurde. De plus serions-nous toujours aussi lucides ? Mais pourtant, peut-on s'arrêter là ? En effet lorsque l'on se regarde dans un miroir, que l'on doit juger un devoir que nous avons fait, analyser nos réussites ou nos échecs, ne nous arrive-t-il pas de nous mentir ? Et n'arrive-t-il pas aux autres de ne pas nous croire, ou d'être étonnés pour un acte que nous faisons ou une parole dite ? De plus se ment-on à soi-même lorsqu'on se trompe ?
[...] Enfin nous expliciterons que notre intime conviction, notre certitude, nous amène à dire que nous ne mentons pas, même en ayant tort. I. Il est possible de se mentir à soi-même Il serait dans un premier temps, possible de se mentir à soi-même, pour nier quelque chose ou bien se cacher de quelque chose. En effet, selon une théorie, l'Homme à une liberté absolue, elle ne dépend donc de rien. Cependant, cette liberté engendre une suite de paramètres menant jusqu'à la mauvaise foi. [...]
[...] Par exemple, en parlant, en écrivant, en calculant, en raisonnant, ou bien même en effectuant un acte qui sont toutes des actions différentes, peuvent nous amener à nous tromper et bien entendu à avoir tort. Cependant, tout le monde ne se remet pas en question, persuadé d'avoir raison. Cette certitude, Descartes en fait preuve à travers la citation du cogito « je pense donc je suis ». En effet il a la certitude que notre essence est d'exister et que nous pouvons nous connaître grâce à la conscience. Il ne pense pas à autre chose et émet ses propres hypothèses. [...]
[...] Transition Le manque de confiance, l'angoisse du choix, l'abandon, toutes ces causes, sans parler de la non-existence de Dieu permettraient, comme nous avons vu, de décrire la liberté, un état que subirait l'Homme, et qui de plus, l'inciterait progressivement à nier celle-ci. Cependant comment se fait-il qu'à certains moments, la volonté de mentir soit impossible, en d'autres termes que nous n'arrivions pas à mentir ? Se pourrait-il que nous ne puissions tout simplement pas mentir ? Nous verrons alors que notre conscience, cette transparence à nous-mêmes pourrait en effet nous refuser le mensonge, qu'il soit adressé aux autres ou bien à nous même. II. [...]
[...] Cependant, l'Homme n'est pas juste libre, il est également seul, ce qui lui coûtera un comportement parfois incompatible ou incompréhensible qu'est cette mauvaise foi. En effet, il ne possède pas de morale universelle, chacun invente sa propre morale en fonction de ses choix et de ses actions. Cependant, il arrive de faire preuve de mauvaise foi. Bien sûr il nous arrive, lorsqu'un doute s'empare de nous, de demander conseil à quelqu'un d'autre. Cependant, en choisissant le conseilleur, nous choisissons nous-mêmes le conseil que nous allons recevoir. [...]
[...] Cependant il lui est donc permis de faire tout ce qu'il désire. Nous avons donc le loisir, de n'avoir aucune contrainte, mais bien sûr d'être livré à nous-mêmes. Mais n'avons-nous jamais remarqué, que lorsque nous sommes seuls, ou que quelqu'un compte sur nous, que nous pouvions avoir tendance à nier la réalité, à dire quelque chose que nous n'aurions pas dit dans d'autres circonstances ? De plus ce philosophe explique que nous sommes libres, ainsi que nous sommes un symbole de liberté puisque l'Homme, dont son existence précède son essence, est indéterminé. [...]
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