Qui suis-je ? est une question que chaque humain devrait se poser afin de mieux se connaître et qui, à première vue, aurait comme réponse : « nous sommes ce que l'on est ». Mais le vrai « moi » est bien difficile à déchiffrer seul et soi-même. En réalité, nous ne sommes pas capables de nous découvrir nous-mêmes, bien que cette affirmation soit difficile à admettre. En effet, comment autrui peut-il mieux nous connaître puisque nous sommes nous-mêmes et nous sommes les seuls à connaître nos pensées.
La connaissance de soi est indispensable pour que chaque être humain puisse avancer dans la vie, mais des questions se posent : Peut-on se connaître réellement soi-même ? L'expérience suffit-elle pour apprendre ? Pour pouvoir répondre à ces questions, nous verrons, dans une première partie, que nous sommes capables de nous connaître tout seuls. Ensuite, dans une seconde partie, nous constaterons que nous rencontrerons forcément des obstacles faisant barrage pour se connaître soi-même.
[...] Peut-on se connaître soi-même ? I On peut se connaître soi-même Les crises Les rencontres Les mythes, la littérature, l'art II On ne peut pas se connaître soi-même Critique de l'expérience des sens L'inconscient L'amour propre La peur Qui suis-je ? est une question que chaque humain devrait se poser afin de mieux se connaître et qui, à première vue, aurait comme réponse : nous sommes ce que l'on est Mais le vrai moi est bien difficile à déchiffrer seul et soi-même. [...]
[...] On ne peut pas se connaître soi-même, car l'expérience des sens nous en empêche. En effet, nos sens sont trompeurs et sont considérés comme une source d'illusion, d'incertitude, car ils nous détournent de notre pensée. Platon les qualifie même de dangereux. Nous voyons seulement ce que nous voulons voir ou bien entendre et c'est cette volonté de contrôler nos sens qui nous empêche de nous connaître nous même puisque nos sens flattent nos désirs et nous empêchent donc de voir la vérité, le monde tel qu'il est, même avec ses points négatifs. [...]
[...] La peur correspond à un attachement au passé, puisque nous avons une appréhension du nouveau et de l'inconnu. Freud a analysé cette peur comme un traumatisme infantile. Selon lui, les expériences douloureuses du passé nous marquent d'une empreinte durable et c'est cela qui nous empêcherait de nous connaître soi-même, car nous ne pouvons pas avancer correctement dans la vie nous méfiant toujours de tout. Ferdinand Alquié aussi pense que l'on a tous peur de l'inconnu, que l'on préfère le passé au futur. [...]
[...] Il sert de transition entre ce que l'on pense de soi et ce que l'on est réellement. Mais on peut s'identifier, se connaître par le biais de l'amitié. Notre alter ego est indispensable afin de se connaître. Il ne correspond pas à une autre personne que moi, mais à un autre moi. Seulement, l'amour est plus puissant que l'amitié. L'amour est d'ailleurs indispensable à l'équilibre psychique. L'amour existe sous différents aspects tels que l'amour filial, conjugal, mais tous ces types d'amour ont un point commun : on s'identifie à l'autre. [...]
[...] Une réaction face à une situation angoissante où on a besoin de faire un choix important constitue un pas pour se connaitre seule puisque nous devons prendre le choix qui nous semble le plus juste. Mais les conflits ne sont pas les seuls éléments nous permettant de nous connaître nous-mêmes. Les rencontres avec l'inattendu peuvent choquer, surprendre, provoquer haine, amour et passion, mais ces rencontres aboutissent finalement à une seule chose : une expérience qui nous révèle les liens qui unissent tous les êtres humains au-delà de l'égoïsme. Le regard d'autrui peut être difficile à accepter puisqu'autrui nous donne une image neutre envers nous ; il a un regard objectif. [...]
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