Si l'on sait que reprocher à quelqu'un ce qu'il est, est et sera toujours possible, il est plus difficile de savoir si ce reproche est un acte légitime et en quelle situation.
Il faut, avant tout, savoir si la personne est responsable de ce qu'elle est, c'est-à-dire, si la situation aurait pu en être autrement par sa simple volonté, par une simple réflexion sur les conséquences ou si cela faisait partie de sa nature propre, si c'est dû à une éducation, ou à tout autre élément extérieur immuable (...)
[...] En quoi la volonté est-elle, dans la plupart des cas, suffisante à devenir ce que nous voulons être ? Tout d'abord, il est toujours possible d'échapper l'environnement dans lequel on est supposé évoluer suivant le milieu dans lequel on a grandi, le milieu duquel on vient. Si le nom, ou la famille sont inchangeables, l'entourage d'une personne est choisi. Les amis constituent comme une deuxième famille qui, elle, n'est pas décidée par avance ; ils peuvent venir d'un milieu totalement différent du nôtre, avoir un tout autre passé, une toute autre vision du monde, c'est ce qui ouvre notre esprit et peut nous donner envie de ne pas suivre le chemin qui nous était préétabli. [...]
[...] Ts4 Peut-on nous reprocher ce que nous sommes ? Si l'on sait que reprocher à quelqu'un ce qu'il est, est et sera toujours possible, il est plus difficile de savoir si ce reproche est un acte légitime et en quelle situation. Il faut, avant tout, savoir si la personne est responsable de ce qu'elle est, c'est-à-dire, si la situation aurait pu en être autrement par sa simple volonté, par une simple réflexion sur les conséquences ou si cela faisait partie de sa nature propre, si c'est du à une éducation, ou à tout autre élément extérieur immuable. [...]
[...] Si ceux ci n'influent que sur sa propre vie, alors, on ne peut lui reprocher de mener sa vie comme il l'entend. Il est et doit être libre de ses choix, de ses décisions. Dans le cas de quelqu'un qui boit plus que de raison, seul chez lui, on ne peut lui reprocher d'être ivre car même s'il est le seul responsable, cela n'a aucune influence sur la vie de quiconque. Pour conclure, le reproche n'est légitime que dans certains cas très restreints ; car une part de notre comportement est du à des éléments extrinsèques et de plus, être responsable de soi même n'est pas la seule condition pour que l'on puisse nous reprocher ce que nous sommes. [...]
[...] Ainsi, un homme qui nait d'une famille aisée, habitant une maison dans le quartier résidentiel d'une grande ville n'aura pas la même situation qu'une femme, née d'une famille d'immigrés, vivant dans un HLM délabré d'une cité, c'est évident. De ce fait, ils n'auront pas les mêmes envies et capacités. Ils ne réagiront pas pareil face à la même situation. On ne peut pas leur reprocher d'avoir réagis suivant les habitudes de leur classe sociale. De plus, d'après Freud, l'inconscient, c'est-à-dire tout ce qui n'est pas accessible à la conscience, dicte nos actes et nos décisions ; il est basé sur les souvenirs enfouis, la façon dont on a perçu les événements passés. [...]
[...] On ne peut donc pas reprocher à quelqu'un des décisions qu'il n'est pas en mesure de contrôler. Toutefois, cette théorie n'est pas absolue. Ensuite, l'homme hérite d'un capital génétique différent pour chacun, qui comprend notamment le sexe, la taille, la couleur de peau. Une personne nait homme ou femme, blanc, noir, métisse. Ce qui est, malheureusement, le sujet de nombreuses discriminations, principalement le sexisme et le racisme. On ne peut en aucun cas reprocher à un individu sa couleur de peau, ou son sexe, car c'est un élément incontrôlable, qu'il n'a pas choisi et qu'il ne peut modifier ; il n'en est donc pas responsable. [...]
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