La conceptualisation de l'inconscient commence véritablement au XIXème siècle avec les hypothèses freudiennes. A l'époque, l'existence de l'inconscient a été déduit à partir de ses séances de psychanalyse où il a constaté que les troubles avait tendance à disparaître à chaque fois que l'on ramené à la conscience du patient des souvenirs douloureux oubliés involontairement. Cependant, son hypothèse fut rejetée de manière très vive par les scientifiques, qui la considéraient comme une spéculation arbitraire. On lui reprochait qu'il n'avait aucune preuve de ce qu'il avançait, qu'elles n'étaient que pures inventions. Dès lors, comment peut-on affirmer sans aucun doute l'existence de l'inconscient ? Peut-on refuser l'idée d'un inconscient psychique ? (...)
[...] Il existe d'autre manifestations de l'inconscient, comme le lapsus, les oublis (asthénie), les actes manqués et les mots d'esprit et enfin les comportements ambigus qui donnent une image de soi une apparence contradictoire. A partir de ces manifestations, Freud a pu établir sa première topique : le refoulement. Il existe en chacun de nous un pouvoir de censure qui provient de l'intériorisation progressive du surmoi. Ce pouvoir de censure a pour fonction de refouler les désirs jugés inacceptable par la conscience. Le désir, est au départ une tendance orientée vers un objet, qui est censé être une source de satisfaction. [...]
[...] Qui plus est, l'analyse de Nietzsche se présente non pas comme une psychologie, mais une typologie. Un type est un croisement complexe en chaque individu d'éléments culturels. Ainsi, son analyse se propose d'identifier les différentes figures, les différents visages que peut adopter le ressentiment, qui est le résultat d'un inconscient débridé, qui n'a plus de débouché et qui n'est donc plus considéré comme un vecteur de création. Ce ressentiment peut adopter quatre formes. Tout d'abord, il peut s'exprimer en tant qu'impuissant à aimer. [...]
[...] C'est le cas des gérants de portefeuille, qui vont essayer de tirer profit à partir de la Bourse, en misant sur l'effondrement d'une valeur comme le sucre, ou bien même d'un pays, comme l'Islande. Enfin, le ressentiment peut revêtir la forme de l'accusateur perpétuel. Cette personne ne possède aucune humilité, un orgueil démesuré, est toujours colérique. Il ne cesse de distribuer les torts, de manière à rabaisser les personnes autour de lui et de se mettre en avant. En ce sens, ces figures du ressentiment constituent autant de preuves de l'existence d'un inconscient psychique. [...]
[...] Peut-on refuser l'idée d'un inconscient psychique ? La conceptualisation de l'inconscient commence véritablement au XIXème siècle avec les hypothèses Freudiennes. A l'époque, l'existence de l'inconscient a été déduit à partir de ses séances de psychanalyse où il a constaté que les troubles avait tendance à disparaître à chaque fois que l'on ramené à la conscience du patient des souvenirs douloureux oubliés involontairement. Cependant, son hypothèse fut rejetée de manière très vive par les scientifiques, qui la considérait comme une spéculation arbitraire. [...]
[...] Cependant, n'est-il pas possible de nier l'existence d'un inconscient psychique ? On pourrait adopter l'attitude des scientifiques à l'époque de Freud et penser que l'inconscient n'est qu'une supercherie, une pure invention. En effet, ne suis-je pas à l'origine de mes actions, de mes pensées ? C'est au XVIIème que Descartes libère la pensée des mœurs, des barrières sociales et de l'emprise de l'Eglise. Par l'activité du doute, il va pouvoir mettre en place le pilier de sa philosophie, le cogito cartésien : Je pense, donc je suis. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture