La connaissance du Vivant a traversé de nombreuses étapes dans le temps. Des théories métaphysiques à celles mécanistes, un mythe persiste : celui de "l'homme-machine". Cette idée tend à réduire l'homme, le vivant, à une simple machine. On peut alors se demander si la connaissance scientifique du vivant exige forcément que l'on considère l'organisme comme un appareil. Dans ce cas-là, la connaissance scientifique du vivant impose-t-elle la réduction de l'organisme, et donc de la matière vivante, à un agacement de pièces mécaniques qui constituent la machine ?
On oppose classiquement les objets naturels, donc le vivant, aux produits tirés du travail humain. Les premiers se génèrent par eux-mêmes. D'ailleurs, le mot "nature" vient du latin "nascere", qui signifie "naître", soit ce qui possède en lui sa propre génération. Les seconds sont produits par une cause humaine. L'opposition entre nature et machine paraît alors évidente. Cependant, leur ressemblance frappante laisse le doute. Par exemple, le coeur peut être assimilé au moteur de la machine, les deux ont aussi besoin d'une source d'énergie.
[...] Cependant, chaque mécanisme d'un appareil étant créé par l'homme, le tout donne ainsi un ensemble qu'on ne peut que rapprocher de son créateur. L'opposition entre le vivant et la machine paraît évidente. Cependant, certaines similitudes entre les deux laissent un doute imperturbable. L'homme, lui-même, peut alors être considéré comme une machine transcendante: il dépasse son statut. Seulement, c'est lui le créateur "tout puissant" de tout ce qui s'inscrit dans la mécanique. Mais tout mécanisme, toute industrie et toute machine n'atteindront jamais l'excellence mélangée à la complexité du vivant. [...]
[...] Peut-on réduire le vivant à une simple machine? La connaissance du Vivant a traversé de nombreuses étapes dans le temps. Des théories métaphysiques à celles mécanistes, un mythe persiste: celui de "l'homme-machine". Cette idée tend à réduire l'homme, le vivant, à une simple machine. On peut alors se demander si la connaissance scientifique du vivant exige forcément que l'on considère l'organisme comme un appareil. Dans ce cas-là, la connaissance scientifique du vivant impose- t-elle la réduction de l'organisme, et donc de la matière vivante, à un agacement de pièces mécaniques qui constituent la machine? [...]
[...] Ou, plus précisément, elle est agissante jusqu'à un point de maturité atteint au terme d'un développement de l'organisme, puis ce dernier est condamné à dégénérer, par un fonctionnement de moins en moins optimal de ses organes. Donc, la machine et le vivant connaissent d'importantes différences qui empêchent tout possible rapprochement. Mais au fond, la vraie assimilation à faire serait celle de la machine comme le vivant, et non le contraire. En effet, ce sont les hommes, soit le vivant, et non le contraire. En effet, ce sont les hommes, soit le vivant, qui créent les machines. [...]
[...] On pourrait globaliser en parlant d'"hommes-machines". En effet, il réduit le vivant à un fonctionnement mécanique, même s'il est plus complexe que celui des machines élaborées par les ingénieurs. Dieu pourrait alors être l'"ingénieur" tout puissant. Dans ses principes de la philosophie, écrit en 1944, il illustre son point de vue en rapprochant une montre (sommet d'ingénierie mécanique à son époque) et un arbre, pour affirmer leur profonde parenté: il est aussi "naturel" à l'un de produire des fruits qu'à l'autre de donner l'heure. [...]
[...] L'homme apparaît alors comme une machine. Cependant, le vivant et la machine possèdent certaines différences importantes. En effet, si la similitude a été affirmée par Descartes dans sa théorie des "animaux-machines" Kant, dans Critique de la faculté de juger en effectue une critique radicale en analysant le fonctionnement d'un même mécanisme simple: la montre. On peut tout d'abord se demander qu'est le vivant. La définition pose problème du fait de la diversité de ce dernier. Néanmoins, il existe trois caractères principaux qui déterminent l'appartenance à ce groupe: le principe d'autoconservation (grâce aux échanges avec le milieu extérieur), l'autorégulation (plus connue sous le nom de reproduction) et enfin, l'autoréparation. [...]
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