L'opinion spontanée et immédiate que l'on se fait de la liberté, c'est le pouvoir de faire ce que l'on veut, autrement dit l'absence de contraintes.
Ainsi tout individu se sentirait libre dès lors qu'il peut accomplir tous ses désirs, toutes ses envies.
Toutefois cette conception peut paraître erronée ou du moins insuffisante, ne serait-ce que par l'expérience quotidienne qui nous montre que l'être humain est soumis à de nombreuses contraintes, quelles soient externes (présence d'autrui, société, limites physiques ou temporelles,…) ou internes (instincts, habitudes, …).
[...] Jean Buridan, philosophe du quatorzième siècle aurait mis en place selon la légende un protocole permettant de prouver l'existence du libre arbitre. Il imagine l'histoire d'un âne qui avait faim et soif, la pauvre bête est placée entre un tas d'avoine et un seau d'eau. L'âne se laisserait mourir de faim et de soif parce que, contrairement à l'homme, il n'aurait aucun pouvoir de se déterminer, aucun motif entre satisfaire sa faim et étancher sa soif ne pouvant l'emporter sur l'autre. [...]
[...] Ainsi, pour bon nombre de philosophes, il est impossible d'imaginer une morale sans l'existence de la liberté, au point que Kant, pour qui la raison spéculative se monterait incapable de répondre à cette question, allait jusqu'à dire que le simple fait que l'homme doive être moral suffit à prouver la liberté. On peut ainsi s'interroger en dernier lieu sur ce qu'avance Kant ici : l'exigence de la moralité prouve-t-elle l'existence de la liberté? Moralité et liberté apparaissent étroitement liées par le biais de la notion de responsabilité. En effet pour inculquer n'importe quelle valeur morale à l'homme il semble évident qu'il faut pouvoir le responsabiliser. [...]
[...] Peut-on prouver sa liberté? L'opinion spontanée et immédiate que l'on se fait de la liberté, c'est le pouvoir de faire ce que l'on veut, autrement dit l'absence de contraintes. Ainsi tout individu se sentirait libre dès lors qu'il peut accomplir tous ses désirs, toutes ses envies. Toute fois cette conception peut paraître erronée ou du moins insuffisante, ne serait-ce que par l'expérience quotidienne qui nous montre que l'être humain est soumis à de nombreuses contraintes, quelles soient externes (présence d'autrui, société, limites physiques ou temporelles, ) ou internes (instincts, habitudes, Nous avons le sentiment intime d'être libres de nature, de pouvoir choisir entre telle ou telle chose. [...]
[...] Il apparaît alors que ces objets sont dénués de la moindre essence de liberté. Pour éclairer son argumentation, et ne pas laisser l'homme au stade de vulgaires cailloux, Spinoza propose par la suite de nouveaux exemples où cette illusion transcende (le bambin, Tout comme la pierre qui désire plus que tout continuer son mouvement, l'homme est «conscient de ses désirs et ignorant des causes qui les déterminent» et comme la pierre il ne peut alors revendiquer de libre-arbitre que de manière illusoire. [...]
[...] L'homme est un choix perpétuel puisqu'il est ce qu'il se fait. La liberté est le pouvoir de dire oui ou non, c'est ce qu'il nomme la liberté existentielle. La liberté se retrouve dès lors étroitement liée à la conscience. Sartres nie, dans L'existentialisme est un humanisme, la présence d'un inconscient susceptible de dépouiller l'homme de son libre choix, ainsi nous sommes condamnés à être libres Pour conclure, il convient donc de dire qu'il est difficile de prouver de manière concrète la notion de liberté puisque son existence réelle est difficile à démontrer. [...]
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