De tout temps, la notion de liberté fut relative et indexée à la conjoncture politique que ce soit les régimes politiques qui cherchent à ôter la liberté ou les hommes qui cherchent à la regagner. Cependant, il ne faut pas associer liberté avec « faire ce qu'il me plaît », « agir selon ma volonté comme il me plaît d'agir », cela est différent. La liberté est une notion traduisant l'absence d'obstacle et d'empêchement au mouvement, soit la liberté physique. Mais aussi traduisant la capacité de choix et de décisions. Cette notion est à la fois conçue comme une valeur abstraite et normative de l'action humaine et comme une réalité concrète et vécue. La question de la liberté peut être considérée comme une question métaphysique par excellence dans la mesure où elle concerne le statut de l'être humain au sein de la nature. Seulement, face à cela, pourquoi serait-il utile ou intéressant d'ôter quelque chose de quasi acquis ? Car comme le dit Sartre « nous sommes une liberté qui choisit mais nous ne choisissons pas d'être libres : nous sommes condamnés à la liberté ». Ainsi, en d'autre terme à quelle finalité arriverons-nous si nous ôtions cette capacité à l'homme ? Mais cela est il du moins possible ? Peut-on ôter à l'homme sa liberté ?
[...] Deuxièmement, selon la thèse déterministe que des philosophes tels que Spinoza ou Nietzsche défendent, nous pouvons noter que la liberté reste quelque chose de subjectif où l'homme bien qu'il soit quelqu'un à même de raisonner, n'est pas en mesure de percevoir que la liberté reste une illusion. Cependant, nous verrons au cours de cette seconde partie que l'homme reste tout de même maitre de sa liberté. Si l'on soutient que la liberté n'existe pas, on se retrouve alors dans des situations paradoxales. [...]
[...] Peut-on ôter à l'homme sa liberté ? De tout temps, la notion de liberté fut relative et indexée à la conjoncture politique que ce soit les régimes politiques qui cherchent à ôter la liberté ou les hommes qui cherchent à la regagner. Cependant, il ne faut pas associer liberté avec faire ce qu'il me plait agir selon ma volonté comme il me plait d'agir cela est différent. La liberté est une notion traduisant l'absence d'obstacle et d'empêchement au mouvement, soit la liberté physique. [...]
[...] Ici, la peur et la manipulation ont pris le pas sur la morale et la liberté. De plus, pour fonctionner, ces régimes vont de pair avec l'endoctrinement c'est-à-dire que ces régimes vont instruire, inculquer une doctrine, une attitude à avoir, aux individus pour obtenir d'eux une parfaite soumission à l'égard du régime et du chef. Ce processus va entrainer un déraisonnement de la population ce qui va ôter toute forme de liberté et accroitre la relation verticale. Ainsi, en passant par la propagande et la peur, les hommes vont se sacrifier eux-mêmes, sous entendu qu'ils vont se soumettre totalement sans fournir de réelle réflexion dans leurs actes, au gré du régime. [...]
[...] C'est donc un rapport de soi à soi, pour être morale, il faut d'abord donner une valeur à sa propre personne. La manière dont Kant énonce le devoir morale est trop formel Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse toujours valoir comme principe d'une législation universelle. Agis de telle sorte que tu traites l'humanité en ta personne comme dans la personne de tout autre, toujours comme une fin et jamais comme un moyen. Si nous ne sommes pas sûrs, qu'au vu de ce qu'il s'est passé durant la Deuxième Guerre mondiale, que tout un chacun sache ce qu'il doit faire (moralement parlant), il se peut que les repères moraux ne soient pas du tout évidents, que même la notion de devoir puisse apparaître très confuse. [...]
[...] Je peux toujours choisir, mais je dois savoir que si je ne choisis pas, je choisis encore. Cette phrase traduit parfaitement que l'idée de choix est subjective puisque comme dit, que nous choisissions ou non, nous choisissons quand même. De plus, comme l'a démontré Epictète, philosophe de l'Antiquité, c'est toujours nous-mêmes qui décidons en derniers recours, personne ne peut avoir d'emprise totale sur les décisions de notre propre volonté. Comme il dit que nous soyons esclaves n'y change strictement rien, même sous la menace c'est toujours moi qui décide de céder ou non Dans cette optique-là, nous pouvons comprendre pourquoi certains peuvent préférer mourir plutôt que de céder à la menace, ils préfèrent se sacrifier pour une noble finalité. [...]
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