La culture d'un peuple est ce qui fait son identité, ce qui le distingue des autres peuples. Elle est constituée le plus souvent d'une histoire, d'une langue, d'art, ... Plus généralement, la culture est ce qui s'ajoute à la nature. Tout ce qui n'est pas naturel est ainsi culturel.
La notion de valeur inclut une idée d'évaluation, il y aurait ainsi des cultures de plus grande valeur que d'autres. La valeur procède d'un jugement de valeur. Il faut donc, pour déterminer correctement la valeur d'une culture, faire appel à un juge compétent.
Or, inhérente à un peuple, la culture s'aborde nécessairement de façon subjective. On regarde la culture de l'autre à travers la notre (...)
[...] Il faut donc, pour déterminer correctement la valeur d'une culture, faire appel à un juge compétent. Or, inhérente à un peuple, la culture s'aborde nécessairement de façon subjective. On regarde la culture de l'autre à travers la notre. Peut-on juger objectivement de la valeur d'une culture ? La comparaison objective des cultures est donc un exercice difficile qui semble sans issue. Nous verrons cependant dans une deuxième partie qu'il est possible d'effectuer dans une certaine mesure des appréciations objectives de la valeur d'une culture. [I. [...]
[...] Cependant, on s'aperçoit que, lorsqu'ils sont sincères, les mêmes objectifs sont poursuivis par toutes cultures, toutes les civilisations. A partir de ces objectifs, on peut chercher les cultures les plus efficaces. Il s'agit cependant moins d'un classement que d'une réflexion sur les moyens d'arriver aux objectifs désirés. Or rien ne peut dire si ce qui a marché remarchera, si ce qui a marché avec certains marchera avec d'autres. La meilleure culture est donc sans doute celle qui cherche avec le plus de volonté à remplir ses objectifs. [...]
[...] Un pouvoir central confisquant au peuple le pouvoir de faire évoluer sa culture n'œuvre pas en faveur de cette dernière. Il l'empêcherait en effet de lui apporter le plébiscite et l'innovation dont elle a besoin pour garder du sens. Dans Apocalypto, Mel Gibson soutient par exemple que la pratique des sacrifices entraîne inévitablement la disparition de la civilisation. Il s'appuie sur l'histoire des civilisations précolombiennes d'Amérique du Sud et souligne leur très rapide et surprenante disparition. [B. La culture vise le bonheur des hommes] Une culture faisant perdre aux hommes leur appétit pour la vie ne correspond pas à ce qu'ils cherchent. [...]
[...] Il s'agit du niveau de technique atteint par une civilisation. La culture désigne en effet également un niveau de connaissance général d'un individu, ou d'un peuple. Les niveaux de culture peuvent varier, certains ayant développés largement la connaissance de l'astronomie ou de la médecine. Les modes de vie diffèrent également. Ces différences de culture sont le point de départ de l'ethnocentrisme. En déterminant les domaines où ils étaient le plus avancés comme des critères objectifs de mesure de la valeur d'une culture, les européens ont pendant la période de la colonisation biaisé l'échelle de valeur des cultures qu'ils avaient établie. [...]
[...] Il faut donc faire appel à un homme sans culture. Un tel homme serait donc cantonné à l'état de nature. Il se trouverait dans une situation comparable au premier homme, face au choix d'une culture qu'il devra adopter. Il choisira ainsi la meilleure culture, celle ayant le plus de valeur, celle s'adaptant le mieux possible à sa nature. John Rawls, dans Théorie de la Justice, invoque de cette façon une telle abstraction. Il s'agirait d'un homme, sans sexe, sans passé ni condition sociale, amené à déterminer une justice naturelle. [...]
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