Être soi-même, notion de soi, connaissance de soi, conscience, existentialisme, sagesse, bonheur, Freud, Kant, Sartre, philosophie
Il est incontestable que chacun se définit par soi-même. Une histoire, des défauts, des qualités, des compétences. Ce sont les premières interrogations que les Hommes se posent lorsqu'ils cherchent à se connaître entre eux. Cela implique donc que chaque individu a conscience de qui il est, et se définit par rapport à son passé qu'il utilise pour se démarquer des autres. « La plus belle et la plus nécessaire de toutes les connaissances est la connaissance de soi-même. » Voici ce qu'écrivait Nicolas Malebranche en 1675.
[...] En intégrant cette idée dans sa conscience, l'individu identifie le pilotage comme une notion négative et dangereuse. Il ne veut plus devenir pilote. Sa conscience, et son identité ont alors changé, de par un élément catalyseur. Il semble donc possible, voire très probable, de ne pas être soi-même. La conscience de soi, si elle définit l'identité de chacun, est une notion difficile à comprendre, à analyser. Cela reste un travail personnel. Une question se pose alors : la connaissance de soi implique-t-elle la notion de bonheur ? [...]
[...] L'expression se retrouve alors fragilisée. Est-il réellement possible d'être soi-même ? Comment créer une identité personnelle quand notre éducation dépend de celles d'autrui ? II. Suivre les règles Dans un second temps, il est nécessaire de soulever l'idée que nous ne pouvons pas être nous-mêmes. Ainsi, dès sa naissance, l'individu est soumis aux normes de son pays, à celles de ses parents. En grandissant, il fera face à de plus en plus de règles qu'il se devra de respecter afin de ne pas subir de sanctions. [...]
[...] Peut-on ne pas être soi-même ? Il est incontestable que chacun se définit par soi-même. Une histoire, des défauts, des qualités, des compétences. Ce sont les premières interrogations que les Hommes se posent lorsqu'ils cherchent à se connaître entre eux. Cela implique donc que chaque individu a conscience de qui il est, et se définit par rapport à son passé qu'il utilise pour se démarquer des autres. plus belle et la plus nécessaire de toutes les connaissances est la connaissance de soi-même. » Voici ce qu'écrivait Nicolas Malebranche en 1675. [...]
[...] Elle n'a pas pu ou analyser l'un de ses désirs, parce que l'instruction d'autrui lui a appris à refouler les désirs contraires aux normes populaires. III. L'existentialisme Cela nous porte vers une troisième idée, qui est celle de l'existentialisme. L'Homme ne peut se créer une identité figée dans le temps. La crise de l'adolescence, de la vingtaine ou encore de la quarantaine est autant de périodes qui prouvent à quel point chaque individu se définit au fur et à mesure. Pourquoi parle-t-on d'âge ingrat ou d'âge de raison ? Pourquoi la sagesse semble-t-elle n'être détenue que par les personnes âgées ? [...]
[...] Ceux-ci vont intégrer sa conscience contre sa volonté. C'est alors qu'autrui va exercer un jugement sur les désirs de l'individu, qui va s'efforcer de les refouler. On parle de censure ou de résistance de la conscience. C'est pourquoi Rimbaud a déclaré est un autre ». Cela signifie qu'aucun individu ne peut être soi-même, exprimer des opinions ou envies divergentes des mœurs populaires. Une envie de meurtre, un fantasme particulier et l'individu se voit menacé par la pire des sanctions : l'exclusion sociale. [...]
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