Notion complexe toujours aussi controversée après des années de réflexion, la vérité suscite en l'homme toujours autant d'interrogations : qu'est-ce que la vérité ? La vérité existe-t-elle ? Quelles sont les différentes sortes de vérités ? Il paraît donc difficile de se passer de vérité. Sous de multiples formes, elle semble être constamment présente.
Nous sommes donc en mesure de nous demander s'il est possible d'être indifférent à la vérité. Serait-ce légitime ? Et quels sentiments provoque en nous la vérité si ce n'est de l'indifférence ?
Il est tout d'abord important de définir les concepts : la question « peut-on » doit être prise dans deux sens différents est-ce possible sur le plan humain ? A-t-on le droit, est-ce légitime ? Être indifférent signifie sans ambiguïté le désintérêt : c'est ne manifester aucune importance, ne pas se sentir concerné. Mais être indifférent ne veut pas dire « ne pas croire», c'est au contraire ne pas chercher à savoir si telle chose est vraie ou non.
[...] Cela perpétue donc notre idée directrice : l'indifférence est subie et non voulue car quel homme voudrait de son plein gré vivre dans l'illusion, le mensonge et l'erreur ? Nous avons ainsi vu qu'être indifférent à la vérité n'est pas possible d'une part car les grands principes s'imposent d'eux-mêmes à notre esprit et d'autre part car il est inimaginable de vivre dans le désintérêt total. Nous allons voir maintenant la vérité sur un plan plus personnel afin de mettre en valeur son côté inhérent à l'homme. [...]
[...] Peut-on être indifférent à la vérité ? Notion complexe toujours aussi controversée après des années de réflexion, la vérité suscite en l'homme toujours autant d'interrogations : Qu'est-ce que la vérité ? La vérité existe-t-elle ? Quelles sont les différentes sortes de vérité ? Il parait donc difficile de se passer de vérité ; sous de multiples formes elle semble être constamment présente. Nous sommes donc en mesure de nous demander s'il serait possible d'être indifférent à la vérité? Serait-ce légitime ? [...]
[...] Imaginons-nous maintenant complètement indifférent à la vérité, cela ne nous mènerait-il pas à l'animalité ? A vivre dans l'ignorance la plus totale ? Cela voudrait dire que peu nous importerait de savoir que rien n'est vrai et de n'avoir aucune certitude sur rien. C'est en ça qu'être indifférent à la vérité nous mettrait au même niveau que les animaux puisque ces derniers n'ont pas la notion de vérité. Il est d'abord inimaginable d'être dans cette situation de désintérêt total qui parait tout de même assez invraisemblable. [...]
[...] Il est tout d'abord important de définir les concepts : la question peut-on doit être prise dans deux sens différents : Est-ce possible sur le plan humain ? A-t-on le droit, est-ce légitime ? Etre indifférent signifie sans ambiguïté le désintérêt : c'est ne manifester aucune importance, ne pas se sentir concerné. Mais être indifférent ne veut pas dire ne pas croire c'est au contraire ne pas chercher à savoir si telle chose est vraie ou non. La vérité quant à elle, notion complexe, est la plus difficile à définir ; elle est le contraire de l'erreur, du mensonge et de l'illusion. [...]
[...] Il s'agit de considérer que l'homme peut être indifférent lorsqu'il n'a pas la possibilité d'atteindre la connaissance de la vérité. Si la vérité est hors de portée, alors il se peut que l'homme y soit indifférent : par exemple je suis indifférente à cette formule mathématique c'est que mon savoir ne me permet pas de la comprendre et d'en faire usage. Dans ce cas, être indifférent à la vérité est possible s'il s'agit de choses hors d'atteinte de mon savoir. [...]
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