L'absence de liberté, qu'elle soit celle de l'esclave ou du prisonnier, temporaire ou définitive, signifie qu'une personne ne peut réaliser ses propres désirs. L'esclave est obligé de répondre à une volonté qui n'est pas la sienne et d'obéir à son supérieur, quant au prisonnier, il est soumis à un emploi du temps, à des règlements et un mode de vie sur lequel il n'a aucun pouvoir. Dans les deux cas, la volonté de la personne est bafouée pour laisser place à une autorité extérieure, que ce soit celle du maître où de l'administration pénitentiaire.
[...] Les notions de bonheur et de liberté sont liées. a. Explication des deux notions et leur complémentarité b. Ces notions sont relatives L'homme libre est décrit comme quelqu'un faisan ce qu'il lui plaît pouvant accomplir tous ses désirs sans être confronté à tel ou tel obstacle. Dans l'Antiquité, l'homme libre à l'inverse de l'esclave qui devait obéir à son maître était celui qui n'obéissait qu'à lui-même. L'opposition de l'esclave et l'homme libre demeure toujours aujourd'hui bien que l'esclavage ait été aboli il y a plusieurs centaines d'années, celui-ci continue à faire des victimes un peu partout dans notre monde actuel. [...]
[...] De plus, ce mode de vie serait complètement incompatible avec la vie en société ; la totale liberté d'un homme mettrait e danger celle de tous les autres et si nous étions absolument tous libres, nous ne pourrions pas l'être réellement, la liberté étant une menace à la fois pour ma propre liberté et mon bonheur. C'est la raison pour laquelle, nous ne pouvons être heureux que sans être totalement libres, dans le sens où notre liberté doit toujours être limitée par autrui afin de garantir la liberté d'autrui. [...]
[...] Peut-on être heureux sans être libre ? L'absence de liberté, qu'elle soit celle de l'esclave ou du prisonnier temporaire ou définitive, signifie qu'une personne ne peut réaliser ses propres désirs. L'esclave est obligé de répondre à une volonté qui n'est pas la sienne et d'obéir à son supérieur, quant au prisonnier il est soumis à un emploi du temps, à des règlements et un mode de vie sur lequel il n'a aucun pouvoir. Dans les deux cas, la volonté de la personne est bafouée pour laisser place à une autorité extérieure, que ce soit celle du maître ou de l'administration pénitentiaire. [...]
[...] Absolument, car désormais ils savent qu'ils se sont plus libres. Ne serait-ce donc pas le sentiment de liberté qui rend heureux plus tôt que le fait même d'être heureux ? Un homme respectant les lois divines de sa religion ne saurait convaincre un homme athée qu'il est libre, car il est soumis aux textes sacrés de sa religion et respecte ses principes fondamentaux, et pourtant il se sent heureux. Cet homme peut se sentir libre, ça, c'est son propre choix que de vivre pieusement et si c'est ainsi qu'il est heureux, libre à lui de faire comme bon lui semble. [...]
[...] Alors, comme nous ne pouvons pas faire les choses comme nous le voudrions, nous disons parfois : si j'avais pu faire cela, je serais plus heureux aujourd'hui. »Ainsi, nous sommes libres, mais en même temps, nous nous sentons privés de notre liberté. C'est par exemple le cas d'un adolescent dont les parents ne veulent pas le laisser sortir et qui, sans être esclave, ne se sent plus libre Son absence de liberté peut alors aller contre son bonheur. Dans ce cas, nous voyons l'association automatique des deux notions de liberté et de bonheur. [...]
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