L'homme contrairement aux animaux a conscience de penser et d'exister. Il est alors toujours conscient de ses pensées et de ses actes et est capable d'assumer les conséquences de ses actes, en référant ses derniers aux questions du bien et du mal. Mais les actes de l'homme sont-ils toujours guidés par sa raison ? Ne peuvent-ils pas être poussés par une force indépendante de la volonté de l'homme ? L'homme ne peut-il pas être dominé par une force telle que son corps ou son esprit ? Autrement dit l'homme peut-il à un moment se retrouver esclave de lui-même ? (...)
[...] En effet, Descartes dans son entreprise de remettre tout ce qu'il prenait pour vrai en doute, est parvenu à une vérité indubitable qui est qu'il pense et donc qu'il est conscient. L'esprit, l'intelligible peut donc maitriser les pensées et les actes. L'homme est donc libre de ses actes. Il peut par l'exercice de sa raison référer ses choix aux questions du bien et du mal et mettre en œuvre des moyens pour atteindre une fin. L'homme n'a donc ainsi pas la possibilité, ni la capacité d'être esclave de lui-même. Mais nous avons recouru jusqu'à maintenant au sens de possibilité du peut- on et non dans le sens de l'autorisation. [...]
[...] Dissertation de Philosophie Sujet : Peut-on être esclave de soi-même ? L'homme contrairement aux animaux a conscience de penser et d'exister. Il est alors toujours conscient de ses pensées et de ses actes, et est capable d'assumer les conséquences de ses actes, en référant ses derniers aux questions du bien et du mal. Mais les actes de l'homme sont- ils toujours guidés par sa raison ? Ne peuvent-ils pas être poussés par une force indépendante de la volonté de l'homme ? [...]
[...] Il est esclave de son corps, de la vie naturelle. On peut également considérer que l'homme est esclave de lui-même dans sa volonté d'être heureux, et d'atteindre ce bonheur tant souhaité. En effet, tout homme considère le bonheur comme fin suprême. Cette fin visée par l'homme peut le pousser à vouloir réaliser tous ses désirs, ce qui lui apporterait satisfaction. Mais le bonheur est état de satisfaction durable, tandis que les plaisirs procurés par la satisfaction de nos désirs ne sont qu'éphémères. [...]
[...] L'homme serait donc d'abord esclave de son corps et esclave d'une partie de lui-même refoulée dans son inconscient. Mais l'homme ne serait donc ensuite pas totalement esclave de lui-même puisque pleinement conscient. L'homme puisqu'il vit en société n'a donc également pas le droit d'être esclave de lui-même. Mais la liberté étant une des valeurs au fondement de nos sociétés, l'homme peut toujours se dégager de cette domination, soit du corps en ayant conscience de ses déterminismes, soit de l'inconscient par la psychanalyse. [...]
[...] Nos actes sont alors guidés par notre être sensible, donc par notre corps. Mais l'homme peut être poussé à agir par une force indépendante de sa volonté. Freud a en effet posé là réalité d'un inconscient. Cet inconscient serait constitué des désirs refoulés par la réalité. Cette partie de l'homme refoulée le pousserait à certains actes de façon non contrôlée. L'homme serait donc prisonnier de cet inconscient. L'homme serait ainsi tout d'abord esclave de son corps par les déterminismes de la nature qu'il subit et par sa volonté de bonheur qui l'incite à la réalisation de ses désirs. [...]
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