Notre conscience qui détermine et qui est prédominante sur nos actes et nos pensées, peut-être néanmoins détournée. Nous sommes en effet soumis à ces exigences sans y être totalement enfermé et ceci laisse place à un jugement qui balance entre la raison et la passion, entre les règles que l'on s'impose et l'envie d'accéder au bonheur, à une certaine liberté.
Souvent nous sommes confrontés à la nécessité de faire un choix; soit l'on écoute notre conscience morale, et l 'on reste raisonnable, s'empêchant d'emprunter un quelconque chemin, soit l'on oublie ce que l'on nous a inculqué pour assouvir totalement ses désirs, entraînant la perte du contrôle de soi. Est-ce donc vraiment souhaitable d'oublier notre conscience morale, et ensuite est-ce vraiment réalisable d'oublier tout ce que l'on nous a appris, est-on vraiment capable de s'échapper et de vivre hors de ce conflit ?
[...] L'homme a toujours était exposé aux désirs et renier cette force de folie ne ferait que d'augmenter son ampleur. Etant fait d'une conscience morale acquise durant son éducation et son évolution, et d'une part de désir, qui elle, est innée, il est en conflit perpétuel et est condamné à subir les deux parties de son être. Même si le sujet peut contourner sa raison, en agissant de manière immorale, il préservera toujours sa conscience morale, et ne peut s'en débarrasser. [...]
[...] On ne peut se débarrasser totalement de sa conscience morale ou de toute autre forme de conscience. Même si on en perd les valeurs, une part de morale sera préservée instinctivement comme chose vécue et assimilée. L'homme peut arriver à un stade où les désirs ont pris le dessus sur la raison, et qu'il est de statut aliéné, mais on ne considère plus cet homme comme un sujet. Ainsi, le sujet qui est doté d'une conscience comprend forcement, une part de raison, tandis que la raison elle, ne peut prendre le dessus sur les désirs puisque les désirs sont spontanés et qu'ils font partie intégrante de l'être. [...]
[...] Selon notre vécu ou notre point de vue, on essaie d'une manière ou d'une autre de fuir ces exigences plutôt que de s'astreindre à être parfait, on voudrait échapper aux remords tout en satisfaisant ses envies, et pouvoir s'épanouir sans avoir mauvaise conscience. Néanmoins, la raison préserve de certains dangers auxquels on s'expose lorsque l'on fait abstraction du jugement des autres et de celui de sa conscience. Si l'on suit la voie de la passion, on risque de ne plus être maître de soi puisque le désir est une source inépuisable, de faillir dans la recherche de compensations et finalement de ne jamais accéder au bonheur auquel nous font croire les désirs. [...]
[...] On a donc vu que le sujet était, forcément doté d'une raison et de désirs, tous deux, très importants, dans sa constitution. En effet, selon l'évolution du sujet, cette raison peut-être plus ou moins importante, mais elle reste néanmoins présente et exigeante envers le sujet. On peut donc dire que puisque le sujet doit contenir une raison, il reste sous l'emprise de sa conscience. [...]
[...] Peut-on échapper aux exigences de sa conscience ? Notre conscience qui détermine et qui est prédominante sur nos actes et nos pensées, peut-être néanmoins détournée. Nous sommes en effet soumis à ces exigences sans y être totalement enfermé et ceci laisse place à un jugement qui balance entre la raison et la passion, entre les règles que l'on s'impose et l'envie d'accéder au bonheur, à une certaine liberté. Souvent nous sommes confrontés à la nécessité de faire un choix; soit l'on écoute notre conscience morale, et l'on reste raisonnable, s'empêchant d'emprunter un quelconque chemin, soit l'on oublie ce que l'on nous a inculqué pour assouvir totalement ses désirs, entraînant la perte du contrôle de soi. [...]
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