Que ce soit durant l'Antiquité dans la Grèce Antique, pendant la Renaissance ou encore aujourd'hui à l'époque contemporaine, la notion de doute, c'est-à-dire la remise en cause d'une vérité, d'une idée a été et reste au centre des réflexions des grands philosophes mais aussi du plus simple des mortels.
En effet, l'Homme s'est toujours demandé si ce qu'il voyait était bien réel, c'est-à-dire bien là, à cette place-ci, si ce qu'il entendait était bien le résultat d'un bruit quelconque, si ce qu'il ressentait était bien le fruit d'une émotion ou si tout était un mensonge, une simple illusion, l'action d'une imagination (...)
[...] En avons nous vraiment ? On pourrait à priori penser que le rêve et la réalité sont bien distincts, de part une cohérence logique existant dans cette réalité, mais en prenant l'exemple d'un rêve que j'ai fait et qui me remettait exactement dans les mêmes conditions qu'une journée habituelle au lycée, il est plus aisé de démontrer que la frontière réel/rêve n'est pas si simple à déterminer et à l'heure d'aujourd'hui, même si des expériences scientifiques tendent timidement à discerner cette barrière, rien ne nous affirme quoi que ce soit et nous sommes dans le droit légitime de douter de la réalité. [...]
[...] Autrement dit, de quoi puis je être sûr ? Dans l'ensemble des vérités humaines, de quoi m'est il impossible de douter? Quelles sont les croyances que je peux considérer comme certaines ? Existe-t-il un socle de connaissances indubitables et inaliénables sur lequel je puis m'appuyer ? A en croire Descartes, l'étape qui consiste à douter de tout est indispensable pour apprendre enfin à se connaître. Mais avant de développer cette idée, il convient de remarquer que ce doute hyperbolique n'est pas fait seulement pour douter parce qu'en nous tout n'est que doute mais bien en vue d'une construction interne. [...]
[...] Comment alors construire un socle de pierre avec des valeurs non certaines à tout moment ? Il nous vient alors à l'esprit que tout peut être remis en cause. Dans la même idée, si l'on doute de l'ensemble des connaissances qu'on nous a transmises, on peut même venir à se demander si nous sommes réels, si la réalités est elle que nous la voyons et non pas le fruit de notre imagination, d'une illusion d'optique. Car en fait, quelles sont les preuves inaliénables qui nous poussent à considérer que la réalité n'est pas une représentation que nous nous faisons ? [...]
[...] Le Moi existe t'il ? Voilà la question que Pascal s'est posée et sur laquelle nous allons nous attarder. En effet, douter de tout, revient à douter de notre capacité à être sujet, c'est à dire un être pensant qui affirme son Moi intérieur. Or douter de son MOI, c'est douter de sa propre existence. Mais comme l'a montré Descartes, tiré de son Cogito Ergo Sum, le fait de douter de sa propre existence c'est quand même le fait de douter, or si on doute, on affirme par la même occasion qu'on existe, donc la présence de notre Moi intérieur. [...]
[...] Peut-on douter de tout ? Que ce soit durant l'Antiquité dans la Grèce Antique, pendant la Renaissance ou encore aujourd'hui à l'époque contemporaine, la notion de doute, c'est à dire la remise en cause d'une vérité, d'une idée a été et reste au centre des réflexions des grands philosophes mais aussi du plus simple des mortels. En effet, l'Homme s'est toujours demandé si ce qu'il voyait était bien réel, c'est à dire bien là, à cette place-ci, si ce qu'il entendait était bien le résultat d'un bruit quelconque, si ce qu'il ressentait était bien le fruit d'une émotion ou si tout était un mensonge, une simple illusion, l'action d'une imagination. [...]
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