Vrais besoins, faux besoins, distinction entre le nécessaire et l’accessoire, sentiment de bien-être, sentiment d’éternelle insatisfaction, frustration
De tout temps, l'individu et l'espèce humaine dans sa totalité ont eu des besoins. On peut d'ailleurs considérer que ceux-ci participent à l'unité de la « race supérieure » créée à l'image de Dieu, que représentent les hommes. En effet, qui sur Terre n'a jamais eu de besoin ? En réfléchissant bien et en concertant nos souvenirs même les plus récents, on en constate la véracité. Cependant, s'il est vrai que tout le monde s'accorde sur ce point, il reste la question de l'existence de « vrais » et de « faux » besoins. Qui serait en droit de juger si un besoin est vital ou artificiel dans un monde et une société où la consommation n'a plus de limite ?
[...] L'être humain est donc esclave de ses désirs, qui correspondent à de faux désirs, puisqu'ils concernent le futur ou le passé, mais jamais le présent. Cependant, s'il est théoriquement possible de distinguer de vrais et de faux besoins, il n'en est pas de même dans la réalité. On peut constater que, dans la pratique, rien n'est aussi simple. Ainsi, les limites sont beaucoup plus floues entre nécessité absolue et accessoire. Cela s'explique par le cadre dans lequel vivent les individus. [...]
[...] D'un point de vue théorique, il est donc possible de distinguer de vrais et de faux besoins, en fonction de leur vitalité pour la survie de l'individu. Cependant, il en va autrement dans la réalité, car nous vivons dans une société de consommation où la publicité et l'incitation à l'achat sont omniprésentes. Aujourd'hui, il est donc difficile de faire cette distinction. On peut même supposer que cela ne représente aucun intérêt pour les individus. Toutefois, dans un monde où le problème des déchets s'accentue, un possible changement des mentalités et des comportements n'est pas à exclure. [...]
[...] Cela capte leur attention, car c'est le but des concepteurs des publicités, qui ne visent jamais tout le monde. Elles sont conçues différemment selon le public visé. Le pouvoir incitatif des publicités rend donc impossible la distinction entre l'artificiel et le nécessaire. Cependant, cela ne représente pas le seul facteur d'incitation à la surconsommation. Le règne des enfants-rois joue également un grand rôle dans ce problème. Ils jouissent d'un rôle de plus en plus important dans les familles, favorisant les dépenses inutiles. Ce pouvoir grandissant peut être attribué partiellement à des règles et à une éducation plus laxiste. [...]
[...] L'alcool, la drogue et la nicotine peuvent constituer des besoins nécessaires pour certaines personnes, mais ils ne sont pas innés. Ils sont la conséquence d'une dépendance de l'individu à ces produits. Cependant, d'autres facteurs plus affectifs entrent dans la catégorie des vrais besoins. Certains besoins émotionnels et sociaux sont naturels et indispensables. Ainsi, avoir de l'amour-propre, une capacité de réflexion et d'analyse peuvent être considérés comme nécessaires. S'il est incapable d'analyser une situation, l'homme pourra, par exemple, traverser une route sans prendre garde aux voitures et aux autres automobilistes, ce qui le mettra en danger. [...]
[...] Peut-on distinguer de vrais et de faux besoins ? Dissertation de philosophie Sujet : Peut-on distinguer de vrai et de faux besoins ? De tout temps, l'individu et l'espèce humaine dans sa totalité ont eu des besoins. On peut d'ailleurs considérer que ceux-ci participent à l'unité de la race supérieure créée à l'image de Dieu, que représentent les hommes. En effet, qui sur Terre n'a jamais eu de besoin ? En réfléchissant bien et en concertant nos souvenirs mêmes les plus récents, on en constate la véracité. [...]
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