L'Homme et ses actions sont régis par la morale. Il en tient compte dans ses actes comme dans ses pensées et la considère comme une règle indéfectible à laquelle il doit se conformer. La morale peut émaner de lui ou être, au contraire, imposée à lui par les autres, par son environnement. Si elle provient de lui, il peut alors la considérer comme une vraie morale dictée par la Loi ; pour lui elle est la vérité et il se doit d'y obéir. Dans le cas contraire, elle n'est que la morale au sens général du terme, n'appartenant pas à son seul jugement mais étant la résultante de jugements extérieurs et de composantes socioculturelles hétéroclites et elle s'impose à lui en tant que règle de société et de vie commune. Peut-on dire que la vraie morale, émanant de l'individu même, se moque de la morale ? En est-elle indépendante et peut-elle l'ignorer ? Nous verrons tout d'abord la distinction entre la vraie morale et la morale puis les relations entre ces deux idées et enfin les conséquences d'une vraie morale se moquant de la morale.
[...] Ainsi, le bonheur est fonction de la vertu et du devoir et donc la recherche de la vraie morale conduit à la recherche du bonheur. Mais ces deux idées sont difficilement accessibles et donc, c'est dans l'accomplissement de l'Homme par rapport à lui-même et ses facultés et par rapport à autrui et la société que l'Homme peut devenir Homme en acte. Il tient compte de son devoir propre, mais donc également des impératifs extérieurs qui s'imposent à lui et peuvent changer sa vision morale et donc son accès au bonheur. [...]
[...] Peut-on dire que la vraie morale se moque de la morale? L'Homme et ses actions sont régis par la morale. Il en tient compte dans ses actes comme dans ses pensées et la considère comme une règle indéfectible à laquelle il doit se conformer. La morale peut émaner de lui ou être, au contraire, imposée à lui par les autres, par son environnement. Si elle provient de lui, il peut alors la considérer comme une vraie morale dictée par la Loi ; pour lui elle est la vérité et il se doit d'y obéir. [...]
[...] Celui-ci devra alors choisir et faire face au dilemme de la vérité contre la société ; de ses convictions profondes, de sa propre Loi à l'encontre des croyances populaires auxquels il est sensé se soumettre en tant qu'individu membre de la société à laquelle il appartient. Malgré l'indépendance apparente de la vraie morale et de la morale, il existe des relations entre celles-ci. La morale peut en effet servir la vraie morale en guidant l'Homme sur le chemin de la réflexion propre ou en appliquant une vraie morale commune universelle et admise par tous en tant que loi à respecter comme règle de société. [...]
[...] Tout d'abord, il faut faire la distinction entre la vraie morale et la morale. La vraie morale serait donc une morale ayant un rapport à la vérité, existant dans l'idée d'un principe de pensée et d'action propre à chacun et qui s'exprime à la conscience de l'Homme comme un devoir. La vraie morale relève d'un impératif catégorique : puisqu'elle est la vérité, elle s'impose d'elle même à moi et je peux reconnaître immédiatement qu'elle est non faussée par des facteurs extérieurs mais résulte de principes de pensées qui me sont propres. [...]
[...] De plus, lorsqu'un Homme pense détenir la vraie morale, il peut se tromper n'ayant pas tenu compte d'autres idées que les siennes, ne les ayant confrontées ni comparées à aucune autre, et il sera alors dans l'erreur sans le savoir. Le doute permet donc à l'Homme la réflexion nécessaire à la recherche de la vérité. Celle-ci ne pourrait alors jamais être atteinte complètement par l'Homme sur Terre car elle est objective et l'Homme subjectivité et représentation, même dans son universalité. Cette vraie morale est cependant utile à la recherche du bonheur. La vraie morale fait preuve d'une réflexion personnelle et met donc en œuvre de vertus dianoétiques comme la prudence et la sagesse. [...]
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