La Culture par opposition à la Nature est l'ensemble des valeurs, des normes, des mœurs et des connaissances qui caractérisent une société humaine. Dès notre plus jeune âge, l'éducation que nous recevons nous initie à la culture, elle a alors pour but de nous ouvrir au monde. On entend souvent des expressions telles que « Cette personne est très cultivée » ou son contraire, disposer d'une certaine culture serait donc une qualité, plus on serait cultivé, plus nous serions intéressants voire intelligent. Cela signifierait donc qu'acquérir de la culture nous ferait tendre vers un idéal, on se perfectionnerait en partie grâce à la culture que nous possédons, donc nos connaissances si l'on se limite à l'éducation.
[...] Si l'on traverse l'océan Atlantique et que l'on se rend dans les universités de certains Etats de l'Amérique, il est fortement possible que la création de l'univers ne soit pas expliquée ainsi par la théorie du Bigbang mais par la théorie du créationnisme. On s'éloigne alors complètement de théorie : dans certains Etats des Etats-Unis, on considère que c'est uniquement le travail de Dieu qui est à l'origine de l'univers, du système solaire, etc . Dans cette situation, nous pouvons alors considérer que la science est culturelle, car si elle l'est pour un pays sans l'être pour un autre, c'est qu'elle permet de différencier ceux-ci, donc qu'elle est culturelle. Cependant, cette approche pose un certain problème. [...]
[...] Suite à l'expérience on pourra alors dire si oui ou non, l'hypothèse de départ était correcte. Le troisième type de science, les sciences logico-mathématiques ne nécessitent pas une expérience, elles construisent au contraire leurs objets grâce à des déductions, des raisonnements n'ayant pas besoin d'un référentiel expérimental, souvent car l'expérience ne serait pas réalisable ou même nécessaire. Maintenant que nous avons vu ce qu'est une science, montrons que la science est culturelle. La culture, comme nous l'avons définie dans l'introduction s'oppose à la Nature, et caractérise une société humaine. [...]
[...] De plus la science permet de différencier certains pays comme c'est le cas pour les théories de création de l'univers, d'un pays à un autre, ce phénomène étant expliqué ou non par la science. Cela montre bien que la science admet une dimension culturelle. Cependant, nous pouvons à présent nuancer cette réflexion en affirmant que certes, la science est culturelle, mais elle n'est pas que cela, car totalement objective et universelle et donc non pas comme la culture : 2+2 sera toujours et en tout temps, en tous pays égal à 4. Nous pourrions élargir cette réflexion en nous intéressant à l'origine de la culture dans les civilisations. [...]
[...] Cette expression irait donc dans le sens que la science est culturelle car elle s'oppose à tout ce que nous savons par nature. En effet si l'on ne nous apprend pas toutes sortes de lois physiques et chimiques, des savoirs de base en biologie ou des règles simples de mathématiques, nous ne pourrions surement pas les découvrir par nous-mêmes, par le seul instinct. La culture se transmet de génération en génération et se constitue au fil du temps en devenant de plus en plus conséquente, c'est le cas de la science qui s'enrichit avec les nouvelles découvertes. [...]
[...] La science n'est-elle que culturelle ? Nous allons tenter d'expliquer dans cette seconde et dernière partie que, non, la science n'est pas que culturelle car elle peut aussi s'opposer à la notion de culture. Nous venons dans le dernier paragraphe d'évoquer que la science, parce qu'elle permet au même titre que la culture de différencier un pays d'un autre comme ce serait le cas avec la langue parlée, les mœurs ou le mode de vie (par exemple sédentaire ou nomade), serait culturelle. [...]
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