Sartre, l'existentialisme, DDHC déclaration des droits de l'homme et du citoyen, notions d'acte, inhumain, actes inhumains, animal, homme, pensées, croyances, attitudes, Kant, jugement porté sur l'acte, société, droit, loi
On pense habituellement qu'un acte ne peut être qu'humain. Cependant, il n'est pas rare d'entendre, parfois un acte qualifié d'inhumain. L'acte peut être défini comme étant une action. Un acte c'est agir. L'animal tout comme l'Homme peuvent agir : il peut manger, il peut se déplacer, sauter, etc. Si l'on rattache un acte à un Homme, cela le rend responsable. Or, un animal ne peut être qualifié de responsable, notamment vis-à-vis de la loi.
[...] Toutefois, il faut bien prendre en compte le sens du mot inhumanité : c'est un acte qui n'est pas digne d'une part d'humanité, à la fois pour celui qui le commet que pour celui qui le reçoit. Sartre, dans L'existentialisme est un humaniste, considère que l'Homme se dessine à travers ses engagements et ses actes. Ainsi, si ses actes sont bons, l'individu sera qualifié de bon, d'humain. Au contraire, si ses actes sont mauvais, mal perçus, il sera perçu comme état inhumain. Il n'est pas rare d'entendre les défenseurs des animaux qualifier certaines cruautés envers les animaux comme étant des actes inhumains. [...]
[...] Montaigne a justement écrit « Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage. ». Cela signifie que c'est selon les normes, les lois, les usages que l'on qualifie tel acte d'humain ou d'inhumain et puisque l'acte ne peut être rattaché qu'à l'Homme, il n'est pas contradictoire de parler d'actes inhumains. Bien que les notions d'actes et d'inhumain semblent de base se contredire puisqu'un acte ne peut être réalisé, en pleine conscience, que par un humain, il arrive que ce même acte soit qualifié d'inhumain par le biais du jugement. [...]
[...] Peut-on dire d'un acte qu'il est inhumain ? On pense habituellement qu'un acte ne peut être qu'humain. Cependant, il n'est pas rare d'entendre, parfois un acte qualifié d'inhumain. L'acte peut être défini comme étant une action. Un acte c'est agir. L'animal tout comme l'Homme peuvent agir : il peut manger, il peut se déplacer, sauter, etc. Si l'on rattache un acte à un Homme, cela le rend responsable. Or, un animal ne peut être qualifié de responsable, notamment vis-à-vis de la loi. [...]
[...] La question qui se pose alors est la suivante : quel lien peut-on faire entre l'acte et l'humain ? Afin de répondre à cette question, il convient d'étudier dans un premier temps l'acte humain, avant de s'intéresser aux actes inhumains. Dans une troisième et dernière partie, il conviendra d'analyser le jugement qui est fait sur l'acte. I. Un acte humain est réalisé par un Homme Si l'on rattache l'humanité à un acte, ce dernier ne peut être réalisé que par un Homme. [...]
[...] L'Homme libre choisit donc d'être bon ou mauvais. C'est un choix personnel. Le choix ainsi opéré, bien qu'étant libre, ne sera pas défendu, mais bien au contraire passible de sanctions légales ou autres. Et c'est justement puisque l'Homme est libre qu'il pourra commettre un acte inhumain. Faut-il rendre les Hommes moins libres pour éviter cela ? Aristote a parfois assimilé l'Homme à un « animal politique ». Si l'Homme est réduit au rang d'animal, est-ce à dire qu'il a également perdu sa conscience, sa liberté et qu'il est ainsi excusé d'avoir agi de manière inhumaine ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture