Pour tous, le désir est « une tendance qui porte à vouloir obtenir un objet connu ou imaginé » (Le petit Robert). Dans cette définition même, on laisse supposer que le désir peut être impossible, irréalisable puisque l'objet est du désir est parfois imaginé donc irréel. Ainsi on exprime un désir comme on formule un souhait, un vœu, mais ceux-ci peuvent être totalement absurde ou insatiable. Ainsi certains hommes aimeraient, souhaiteraient, désireraient que le monde soit parfait, sans guerre, harmonieux, mais à l'heure d'aujourd'hui on sait que ceci est impossible. Mais pourtant le désir est là.
Toutefois, l'impossible désigne ce qui n'est pas, ce qui n'a pas été, ce qui ne sera jamais et ce qui ne peut pas être. Or le désir pour exister doit venir d'une expérience, d'une connaissance, d'une satisfaction passée ou décrite par autrui, que l'on a envie de retrouver. Le désir se fonde obligatoirement sur des antécédents, donc il ne peut être impossible. L'impossible n'existe pas, donc il ne peut être connu ni désirer.
Finalement le désir peut-il être impossible ? Ou doit-il être obligatoirement de l'ordre du réel, du connaissable ? Peut-on désirer l'impossible ? La question semble se poser et fut d'ailleurs poser par de nombreux philosophes tels qu'Epicure, et pour y répondre d'autres questions s'imposent. Le désir peut-il être insatiable ? Quelles différences, quelles relations existe-il entre le désir et le désirable ? Et donc qu'est-ce que le désir ?
[...] Le désir se fonde obligatoirement sur des antécédents, donc il ne peut être impossible. L'impossible n'existe pas, donc il ne peut être connu ni désirer. Finalement le désir peut-il être impossible ? Ou doit-il être obligatoirement de l'ordre du réel, du connaissable ? Peut-on désirer l'impossible ? La question semble se poser et fut d'ailleurs poser par de nombreux philosophes tels qu'Epicure, et pour y répondre d'autres questions s'imposent. Le désir peut-il être insatiable ? Quelles différences, quelles relations existe-il entre le désir et le désirable ? [...]
[...] Pour conclure, il semble donc évident que l'homme puisse désirer l'impossible. L'état de manque, que l'on appelle désir lorsqu'il n'est pas objectif et invivable, peut en effet concerner des choses qui ne peuvent pas être vraies et réelles, notamment quand le désirable n'existe pas et ne peut pas exister. La distance et la différence peuvent également rendre impossible la réalisation d'un désir et pourtant le désir est bien là, et il le restera tant que ce désir sera irréalisable. De plus, bien que le désir semble être une condition au bonheur, cela se révèle en fait n'être qu'une illusion, le désir est une douleur, un malheur car l'homme prend conscience d'un manque en le comblant il stoppe simplement cette douleur. [...]
[...] Le désir révèle donc une véritable ambiguïté. Mais ce qui est sûr c'est qu'il existe plusieurs sortes de désirs : les désirs possibles qui s'enchaînent à peine ils sont assouvis et les désirs impossibles, qui sont donc insatiables et laissent l'homme dans une situation de désir permanent accompagnée de la douleur de ne pouvoir obtenir l'objet du désir et en même temps qui évite toute la déception de la possession de cet objet. On voit également qu'il ne faut pas confondre désir, volonté et besoin : cela pourrait entraîner des réponses différentes à la question du désir impossible : en effet, comme on l'a vu on peut désirer l'impossible, mais tout le monde sait que l'homme ne peut avoir besoin de l'impossible, au contraire, il a besoin de ce qu'il connaît, de ce qu'il a l'habitude d'avoir La distinction entre les trois termes est donc importante. [...]
[...] L'homme peut donc désirer l'impossible car c'est un manque comme un autre. Toutefois Platon dit bien que c'est quand on ne croit pas manquer d'une chose qu' on ne la désire pas cela veut bien dire que pour désirer un objet il faut un manque su, il faut connaître ce manque, ce qui veut dire que l'homme qui désire quelque chose sait qu'il peut combler ce manque et donc qu'il connaît le moyen de le combler, c'est-à-dire le désirable, et qu'il cherche simplement à l'obtenir. [...]
[...] Le désir vient donc avant le désirable. Ainsi, affirme que C'est le désir qui crée le désirable, et le projet qui pose la fin. Dans ce cas, il est évidemment possible de désirer l'impossible puisque le désirable ne vient qu'après à l'esprit. Le désir est donc parfois irréalisable, et l'objet du désir impossible à obtenir mais on ne le découvre qu'après l'avoir désirer, et donc trop tard. Cependant, le désir implique la représentation d'un objet ou d'une satisfaction, en liaison avec ce que Freud appelle une trace mnésique laissée par des expériences antérieures de satisfactions. [...]
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