On oppose souvent vérité et croyance dans la mesure où la vérité exige la clarté et la cohérence. La vérité a un caractère objectif : elle est partagée par tous grâce à des preuves. Tandis que croire c'est adhérer à une idée. Cette croyance que l'on prend pour certaine vaut uniquement pour nous. Une croyance ne peut universellement valoir en droit pour autrui. Néanmoins chacun revendique le droit d'avoir accès à une vérité du coeur qui n'exige aucune preuve ou démonstration.
Démontrer quelque chose est une action qui permet de rendre évident, de prouver par l'expérience la vérité d'un fait. C'est en fait un raisonnement qui établit la vérité d'une proposition. Dans toute affirmation de la raison, dans toute expérience, dans toute hypothèse il y a une part de croyance. Pourtant peut-on démontrer qu'une croyance est vraie ? (...)
[...] Peut-on démontrer qu'une croyance est vraie ? On oppose souvent vérité et croyance dans la mesure où la vérité exige la clarté et la cohérence. La vérité a un caractère objectif : elle est partagée par tous grâce à des preuves. Tandis que croire c'est adhérer à une idée. Cette croyance que l'on prend pour certaine vaut uniquement pour nous. Une croyance ne peut universellement valoir en droit pour autrui. Néanmoins chacun revendique le droit d'avoir accès à une vérité du cœur qui n'exige aucune preuve ou démonstration. [...]
[...] L'opposition entre croire et savoir parait très mince surtout dans la religion. En effet, lorsque l'on parle de croyance religieuse il s'agit en fait de savoir. Par exemple, à la question de savoir d'où vient le christianisme, il existe une réponse chrétienne qui serait que Dieu a envoyé aux hommes son fils Jésus mort pour délivrer les hommes. C'est ainsi que serait né le christianisme pour un chrétien. Pour ce dernier ceci n'est pas une croyance mais un savoir. Autrement dit c'est quelque chose de vrai, de relationnel. [...]
[...] Contrairement au savoir qui est universel et qui est véritablement fondé. Pour qu'un savoir soit un authentique savoir il faut des preuves, de l'expérience, des arguments en somme. Le savoir est donc, en quelque sorte le plus haut degré de la vérité. Le savoir est authentique, il est doublé de certitude. Pourtant, il y a certaines situations où nous croyons savoir. A ce moment là, notre croyance est elle un véritable savoir et donc une vérité ou est- ce une croyance erronée ? [...]
[...] Il interroge la valeur de la vérité en se demandant si elle n'est pas en fait qu'une fiction créée par les hommes pour échapper au caractère instable de la vie. Il compare donc la vérité à une croyance. Il n'y a donc pas de vérité sans croyance. La science, ou encore le savoir peuvent nous montrer que certaines croyances sont infondées et donc fausses puisqu'elles sont contraires à la raison ; Cependant certaines croyances peuvent se révéler être véridiques même si nous ne pouvons comme pour la science, montrer avec des expériences authentiques qu'il s'agit d'une vraie croyance. [...]
[...] La leçon de cette allégorie est que les objets que nous voyons ou sentons et que nous prenons pour la réalité même ne sont que des apparences. Ainsi, certains savoir ne sont peut être que des croyances. Dans certaines situations nous ne pouvons prétendre que croire savoir. Ce savoir qui est sensé refléter la vérité n'est peut être qu'une croyance. Peut-on dire alors qu'une croyance est vraie dans ce cas là ? Pour ceux qui étudient les religions, ce combat croyance et savoir est une difficulté. [...]
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