Philosophie classique, conscience, inconscient, pensée, Sigmund Freud, Freud, rêves, actes manqués, actes asymptomatiques
D'après la philosophie classique, l'homme se définit par la pensée, la conscience. Il est maître de ses pensées ainsi que les actes qu'il pose.
C'est pourquoi René Descartes déclare : Je pense dont je suis. Autrement dit, c'est la pensée qui définit l'homme. Cependant, cette conception sera remise en cause par le philosophe Sigmund Freud à travers sa psychanalyse.
Selon lui, l'homme est dominé par l'inconscience. Ainsi, ce sujet pose le problème de la nature de l'homme.
En effet, est-il légitime de considérer l'homme comme cet être-là dont l'essence n'est que de penser? Si oui, qu'est-ce qui expliquerait le fait que l'homme pose parfois des actes dont la signification lui échapper?
[...] Par inconscient, il faut entendre ce qui n'est pas connue, ce qui échappe a la conscience. Il s'agit plus précisément d'un ensemble d'actes que nous posons et dont la signification nous échappe. Pour déterminer l'influence de l'inconscient dans la vie de l'homme, il est normal d'examiner ses manifestations en nous situant dans la perspective freudienne : « les rêves, les actes manqués, les actes asymptomatiques » Il se dégage de cette autre thèse que l'homme est aussi un être inconscient. [...]
[...] SUJET : peut-on définir l'homme par la conscience ? INTRODUCTION D'après la philosophie classique, l'homme se définit par la pensée, la conscience. Il est maître de ses pensées ainsi que les actes qu'il pose. C'est pourquoi René Descartes déclare : « je pense dont je suis ». Autrement dit, c'est la pensée qui définit l'homme. Cependant, cette conception sera remise en cause par le philosophe SIMUND FREUD à travers sa psychanalyse. Selon lui, l'homme est dominé par l'inconscience. Ainsi, ce sujet pose le problème de la nature de l'homme. [...]
[...] Dans un deuxième temps, la définition de l'homme par la conscience a sens dans la mesure où cette conscience est une intentionnalité. C'est-à-dire une ouverture au monde extérieur, un projet, une activité. Ce qui signifie donc que l'homme est un être qui, parce que doté de conscience va à la rencontre du monde, s'extériorise. C'est dans cet ordre d'idées qu'on peut comprendre cette déclaration de Husserl : « toute conscience est conscience de quelque chose. » Soulignons enfin le caractère retenti de la conscience. [...]
[...] Son examen nous a permis dans un premier temps de nous rendre à l'évidence que l'homme est une être conscients. Cette approche nous a semblé partielle. Voilà pourquoi dans un deuxième temps nous l'avons dépassé en montrant que l'homme est un être qui se définit aussi par l'inconscient, c'est donc cette démarche qui a permis d'aboutir à une conception bidimensionnelle de l'homme. Ainsi, nous pouvons affirmer que l'homme est un être qui se définit à la fois par la conscience et l'inconscient. [...]
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