Décider de croire, philosophie, thèse volontariste, logique humaine, action cognitive, choisir de croire, éthique de l'action, test de Popper, intuition, contrôle des croyances, Hume, Leibniz, Descartes, fiction, représentation mentale
Y a t-il la possibilité, la capacité de décider de croire ? Ici, le "peut-on" du sujet suggère la capacité de croire. Doit-on réfléchir à un axe "doit-on décider de croire" ? Ceci serait trop normatif et trop idéologique et donc un obstacle dans la constitution du raisonnement. Par ailleurs, le plan suivant est souvent vu : dans une première partie on ne peut pas décider de croire, ce qui implique de la passivité et réceptivité qui invalide toute action et décision, et en deuxième partie "pourtant je devrais croire". Le terme important du sujet est "décision".
D'emblée, on se rabat trop souvent sur la rationalité. Pleins de décisions sont prises passionnément, à l'aveugle, sans raisons. La difficulté vient du caractère cognitif.
Il ne faut pas non plus rabattre le sujet sur la foi religieuse (versant injustifiable rationnellement). La croyance, c'est tenir pour vrai quelque chose, c'est-à-dire affirmer que nous savons. On a toujours une bonne raison de croire ce qu'on croit (Hume). La décision a un côté purement volontaire. C'est faire un choix, exprimer une volonté. Est-ce qu'on peut contrôler l'acte de croire ?
L'état cognitif de croyance est-il vraiment une action ? Est-ce qu'on peut me rapprocher mes croyances ? Suis-je celui qui commande mes croyances ? Suis-je leur principe ? Suis-je responsable de ce que je crois ?
[...] Tout comme dans la fiction on agit conformément au cntenu d'une croyance à laquelle il ne croit pas. Décision parfois raisonnable de faire comme si. Différencier ce qui relève de la croyance et de l'action -quand il s'agit d'agir. La problématique de l'action est qu'il faut se déterminer. Dans le canon de la crtique de la raison pure Kant prend l'exemple du mèdecin qui doit sauver le malade sans être ceertain de poser le bon diagnostique. Urgence de l'action mais fort degré d'incertitude -donc de probabilité. [...]
[...] Je ne peux pas me donner ça comme croyance. Impossibilité subjective -ce sont des expériences de pensée mais pas de croyance. L'acte de croire ne semble pas pouvoir se décreter. Beaucoup d'actes cognitifs sont impossibles à décréter. Cela ne correspond pas à une possibilité ontique ( ce qui renvoit à l'expérience que l'on fait d'un scénario du réel, ce que l'on peut élaborer à partir de l'expérience réelle le volontarisme psychologique relève d'une pensée magique, et toute expérience infirme cette théorie. [...]
[...] Il n'est pas possible de se tenir à distance de ce qu'on croit pour vrai. 2ème partie : on ne croit pas comme on veut – il y a un caractère profondément involontaire de la croyance. La croyance n'est pas une action mais un registre passif. On croit comme on peut. la décision n'est pas un acte de la volonté telle qu'elle pourrait s'émanciper de tout. La décision est un acte rationnel. Croire c'est aussi se laisser déterminer par des raisons. Détermination forte. Envisager qu'il est nécessaire de croire comme on croit. [...]
[...] → peut-on décider de croire ce qui est manifestement faux ? Obscurantisme peut apparaître comme la liberté de l'ignorant ; décider d'enchaîner son jugement en croyant n'importe quoi. Servitude volontaire au faux. On peut décider de croire le charlatan, voyant, sophiste . quand on ne sait pas comment se déterminer on peut toujours se déterminer à l'aveugle alors qu'on sait toujours comment on devrait se déterminer. On est responsable de ce qu'on croit. Cette obligation épistémique consiste à faire attention à la façon dont on choisit de tenir pour vrai ceci plutôt que cela. [...]
[...] $si nous acceptons l'idée u'il n'y a pas un contrôle direct sur les croyances est-ce qu'il n'y a pas un contrôle indirect permettant de rendre compte de la déontologie ? 3ème partie : y a t-il un contrôle indirect sur les croyances . ? intuition : le sujet doit avoir la possibilité de se sentir resposable, répondre de ses croyances en rendre raison. Il doit être capable d'évaluer dans quelle mesure . Nous avons un contrôle réflexif sur nos croyances. [...]
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