Convaincre autrui, oeuvre d'art, beauté, beauté du spectacle, compréhension de l'oeuvre, artiste, le beau
« L'art est une disposition accompagnée de raison, tournée vers la création », nous dit Aristote. C'est ainsi qu'il définit les grandes lignes de l'art. Aristote nous plonge successivement dans trois notions qui prendront leur importance dans notre questionnement. Tout d'abord, la disposition, ce qui a trait au génie de l'artiste ; la raison entre en jeu en tant que seul l'Homme, lui-même être raisonnable, puisse avoir accès à une compréhension de l'œuvre. Enfin, la création qui, elle, serait de l'ordre du personnel, du nouveau et de l'inexplicable. Lorsqu'au musée, un visiteur s'arrête devant une œuvre, il est directement confronté au mélange des trois notions auquel il doit faire face. Elles se traduisent par une sorte de langage codé propre à l'artiste que tout spectateur se doit de percer et d'interpréter afin de se forger une opinion et d'évaluer l'œuvre.
[...] L'on pourrait aussi accorder à l'artiste la possibilité de convaincre autrui de quelque chose puisque l'art est également un moyen d'expression pour l'artiste. C'est particulièrement le cas dans les œuvres engagées dont la principale figure littéraire française est Victor Hugo : dans Le dernier jour d'un condamné, il s'attache à défendre l'idée de l'abolition de la peine de mort. C'est en s'engageant dans leurs œuvres que les artistes peuvent convaincre leur auditoire de certaines convictions qui leur sont a priori personnelles. [...]
[...] Peut-on trouver une beauté artistique sans savoir qu'une âme et un esprit en sont à l'origine complète ? Selon certains philosophes comme Kant, c'est le génie et uniquement le génie qui donne ses règles à l'art. En ce sens, l'œuvre mécanisée perd toute beauté et ni l'Homme ni l'artiste ne peuvent tenter de convaincre autrui d'une quelconque beauté alors inexistante. Enfin, reste à étudier s'il est possible de convaincre autrui d'autre chose que de la beauté de l'art. N'aurait-il que pour seule vocation de produire le beau ? [...]
[...] Nous pouvons tout d'abord nous attacher à démontrer qu'il est en effet possible de convaincre autrui qu'une œuvre d'art est belle. Ne semblerait-il pas parfois superflu de convaincre si le beau est une évidence ? Il est possible de considérer le beau comme une chose universelle, qui ne peuvent être soumis aux aléas de la perception et de l'interprétation des hommes. La beauté universelle serait une conviction inébranlable : Une chose est belle, universellement, sans concept Cette considération des choses belles est liée aux faits des lois et des codes qui ont toujours existé dans l'art et qui ne nous permettent pas de ne point les apprécier. [...]
[...] Pourquoi ne pas faire ressortir de l'art sa beauté ? Tout homme perçoit différemment ce à quoi il est confronté. Seulement, ne suffirait-il pas de faire ressortir de l'art une certaine sublimation pour convaincre notre voisin de ses vertus esthétiques ? Car il est indéniable que l'art a représenté la réalité, le quotidien et les paysages qui entourent l'Homme tout au long de sa vie, aussi bien en peinture : Van Gogh qui peint les paysages alentour à Auvers-Sur-Oise ; qu'en littérature. [...]
[...] Peut-on convaincre autrui qu'une œuvre d'art est belle ? L'art est une disposition accompagnée de raison, tournée vers la création nous dit Aristote. C'est ainsi qu'il définit les grandes lignes de l'art. Aristote nous plonge successivement dans trois notions qui prendront leur importance dans notre questionnement. Tout d'abord, la disposition, ce qui a trait au génie de l'artiste ; la raison entre en jeu en tant que seul l'Homme, lui-même être raisonnable, puisse avoir accès à une compréhension de l'œuvre. [...]
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