Qu'est-ce que la justice ?
Il existe plusieurs définitions de la justice. Le terme « justice » a une signification différente selon qu'il renvoie à une institution, une valeur, un principe ou une vertu.
Étymologiquement, la justice, c'est d'abord la décision d'un juge, qui prononce selon le droit. Le terme vient du latin : « jus », qui veut dire « droit ». Juger, ou « judicare », c'est dire le droit : « jus dicare ». D'une façon générale, la justice désigne alors l'institution dont la fonction est d'appliquer les lois, c'est-à-dire le pouvoir judiciaire.
Mais la justice désigne aussi la valeur qu'on attache au jugement rendu et aux lois, au nom desquelles ce dernier est rendu. D'où, les questions sur les lois justes et les lois injustes, ou encore celles de la justice ou de l'injustice de la décision d'un juge.
Concrètement, on entendrait par « justice elle-même » le principe moral qui exige le respect du droit et de l'équité, mais aussi la vertu, la qualité morale qui consiste à respecter les droits d'autrui.
[...] Malgré ses nombreuses défaillances, la loi reste tout de même indispensable. En effet, on ne saurait imaginer une société sans lois ni système judiciaire, fût-elle une anarchie, où chacun se comporterait selon ses propres envies et intérêts. Dans le livre II de La République Platon compare les comportements d'un homme de bien et d'un méchant auxquels on aurait donné un égal pouvoir de faire ce qui leur plaît. En les suivant, il observe que même l'homme juste s'engage, par ses passions et désirs, dans la même route que le second. [...]
[...] Peut-on aimer la justice pour elle-même ? Qu'est-ce que la justice ? Il existe plusieurs définitions de la justice. Le terme justice a une signification différente selon qu'il renvoie à une institution, une valeur, un principe ou une vertu. Étymologiquement, la justice, c'est d'abord la décision d'un juge, qui prononce selon le droit. Le terme vient du latin : jus qui veut dire droit Juger, ou judicare c'est dire le droit : jus dicare D'une façon générale, la justice désigne alors l'institution dont la fonction est d'appliquer les lois, c'est-à-dire le pouvoir judiciaire. [...]
[...] L'homme est libre de rejeter la loi, qui de toute façon, ne sera jamais parfaite On voit que pour un tas de raisons on peut ne pas aimer la justice pour elle-même. Évidemment, il est plus facile de ne rien partager, de vivre pour soi, et préférer notre bien à celui de tous. C'est un choix. Mais nos biens faits ne sont pas pour autant de longue durée, car si l'on rejette le principe de justice et ses applications, il ne nous reste plus que les lois de la jungle, où même nos propres intérêts vitaux ont des chances minimes d'être garantis. [...]
[...] Il est donc possible de ne pas être d'accord avec certains aspects de la justice elle-même. Cependant, on ne peut ne pas reconnaître ses mérites. Car le principe même de la justice repose sur la défense, la protection, la sécurité de tous, ce qui fait que la justice institutionnelle s'efforce de faire régner l'égalité devant la loi et la paix. On constate qu'au cours des siècles, la notion de ce qui est juste et injuste évolue et les lois essayent tant bien que mal de suivre cette évolution. [...]
[...] Il semble qu'après tant d'erreurs et d'échecs, la justice de notre époque apparaît plus aimable que jamais, du moins dans certains des pays du monde. Et effectivement, comment ne pas aimer cette justice qui veut défendre chaque citoyen sans exception et se veut si sociale ? Cette justice qui ne se contente plus uniquement de condamner les délits, mais qui s'efforce à ramener à la société ceux, qui ont connu le malheur d'enfreindre la loi. On peut être fier de ce mouvement d'une constante recherche allant de l'égalité vers l'équité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture