L'homme est naturellement libre mais il est pourtant toujours confronté à des contraintes extérieures qu'il rencontre et qui viennent s'imposer à lui. ELLUL parle d'ailleurs à cet égard de déterminismes naturels, psychologiques ou sociologiques, qui sont l'ensemble des évènements, du réel, et qui constituent une limite à la liberté de l'homme. En ce sens, la loi serait elle aussi un obstacle à la liberté puisqu'elle s'imposerait à lui comme une limite, un ensemble de règles que l'homme devrait respecter et auquel il devrait nécessairement se soumettre.
Ainsi, pour atteindre la liberté, l'homme doit-il désobéir à la loi ? Ne peut-on pas concilier loi et liberté ? Et qu'en est-il de la loi morale ? Celle qui nous est dictée par notre raison, n'est-ce pas de la mauvaise foi que d'y désobéir ?
Pour répondre à cette problématique, nous verrons tout d'abord qu'il peut être effectivement raisonnable de désobéir aux lois, puis nous montrerons cependant que la loi peut permettre la liberté. Enfin, nous parlerons de la loi morale.
[...] Peut-il être raisonnable de désobéir à la loi ? L'homme est naturellement libre mais il est pourtant toujours confronté à des contraintes extérieures qu'il rencontre et qui viennent s'imposer à lui. ELLUL parle d'ailleurs à cet égard de déterminismes naturels, psychologiques ou sociologiques, qui sont l'ensemble des évènements, du réel, et qui constituent une limite à la liberté de l'homme. En ce sens, la loi serait elle aussi un obstacle à la liberté puisqu'elle s'imposerait à lui comme une limite, un ensemble de règles que l'homme devrait respecter et auquel il devrait nécessairement se soumettre. [...]
[...] Il est donc raisonnable de désobéir aux lois puisque les lois sont une limite à la liberté. Y renoncer, y désobéir permet d'être plus libre et comme les hommes sont capables de solidarité, désobéir aux lois leur permet d'être plus libre et ne remet pas pour autant en cause leur sécurité. II] Il n'est pas raisonnable de désobéir à la loi Les anarchistes ne font pas la différence entre un Etat tutélaire et un Etat de droit. De plus, on peut douter que tous les hommes aient des instincts solidaires et généreux puisqu'ils sont, par définition, ni bons ni mauvais. [...]
[...] Il est donc important de suivre ce que nous dicte notre raison, obéir à notre loi morale. Elle ne s'impose pas à nous comme une limite puisqu'à l'intérieur d'elle nous avons toujours le choix. Nous sommes donc libres. Nous pouvons donc dire que l'homme doit être un citoyen, non pas se soumettre aux lois mais les respecter car elles sont garantes de la liberté. Cependant, le plus important reste la loi morale, celle qui nous est dictée par la raison. [...]
[...] Cependant, à l'intérieur même de chaque homme on trouve la loi morale, c'est-à-dire que chaque homme est doté de raison. SARTRE est conscient que l'homme a des limites qui lui sont imposées par le réel, mais à l'intérieur de ces limites nous avons toujours le choix. Nous sommes guidés par notre conscience, par notre raison et dire que l'on n'a pas le choix c'est être, pour SARTRE, de mauvaise foi. On se rend vraiment compte de notre liberté dans les cas extrêmes. [...]
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