« L'habit ne fait pas le moine » comme dit l'adage. De nombreuses autres expressions populaires s'attaquent aux apparences comme étant trompeuses sur la véritable nature des gens. Les apparences comme étant une épaisse couche de vernis qui cacherait la vérité est alors une idée assez répandue qu'il convient d'étudier. Peut-on se fier aux apparences ?
[...] On entend dire que l'on peut « lire dans quelqu'un comme dans un livre ouvert » et cela signifie que l'apparence de quelqu'un peut en dire long sur ce qu'il se passe dans sa tête. De plus, autrui est comme nous. Nous pouvons alors déduire par analogie ses modes de fonctionnement et ses contenus de consciences par rapports aux nôtres et son apparences. Comme nous, autrui a une apparence différente lorsqu'il est en société que lorsqu'il est seul ect. Nous voyons par des signes extérieurs lorsqu'une personne est ennuyé par une conversation car ces signe sont universel et le propre de tous, y compris pour nous-même. [...]
[...] Ils sont tous tournés vers le fond de la caverne où on agite des marionnettes qui son censées représenter le monde. La caverne représente l'ignorance qui nous enchaîne, nous emprisonne et nous empêche d'atteindre la lumière du jour car elle nous baigne dans un monde d'illusions, d'apparences. Ainsi, il apparaît que l'Homme est quotidiennement piégé par des apparences trompeuses qui lui font apparaître un monde d'illusions comme étant la vie réelle. Cependant, nous pouvons nous demander si cette opinion largement répandue partirait trop défaitiste à tord et que nous pourrions en fait faire confiances aux apparences. [...]
[...] Premièrement, il ne faut pas se fier aux apparences, elles sont trompeuses et peuvent nous enduire en erreur. Les apparences sont en effet changeantes et multiples, elles ne sont ni figées dans le temps ni inscrites dans une vérité générale. Il est possible de croiser la même personne plusieurs fois et de ne jamais avoir la même opinion de cette même personne. Nous possédons plusieurs « moi » sociaux, ainsi nous ne seront jamais la même personne devant un professeur, nos parents, nos amis ou seuls. [...]
[...] Car interpréter une apparence, c'est lui conférer un sens. Comme nous ne voyons que l'apparence d'une personne, l'interpréter serait trahir l'être d'autrui en en faisant une interprétation erronée car nous ne disposons pas de toutes les informations nécessaires pour ce faire. Il faut alors s'en tenir à l'interprétation de notre propre apparence. Ainsi, après avoir étudié l'opinion commune qui veut que l'apparence des gens n'est qu'une illusion, puis l'hypothèse contraire, nous considérons finalement qu'il n'est possible de se fier qu'à soi-même. [...]
[...] Peut-on se fier aux apparences ? L'apparence de quelqu'un revoit à l'expérience sensible que nous faisons de cette personne, c'est ce qu'il nous est donné à voir sans que nous fassions aucun effort d'analyse. L'apparence d'une personne ou d'une chose vient à nos sens et à notre esprit, c'est son extérieur, son aspect physique. Doit-on, à partir d'une image extérieure qui nous ai renvoyée, accorder notre confiance à ce que l'on voit ? Cette question pose un problème sur le plan éthique ; il nous arrive en effet de juger les personnes que nus croisons dans la rue sur leur apparences, sur la façon dont ils sont habillés, maquillés, dont ils se comportent . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture