Dans bien des faits divers ou des films, on voit des hommes, se venger ou tenir le rôle de justice. Ici, ils veulent faire justice par eux-mêmes. Rendre le coup porté, réparer un préjudice, redresser les torts qu'ils ou d'autres victimes ont subi. En somme, tenir le rôle du juge, mais aussi tenir le glaive. Mais peut-on vraiment faire justice soi-même ?
[...] Celui qui a payé sa faute n'a plus à rendre de compte Ensuite, celui qui fait justice soi-même se met lui-même en danger. Il ne sera peut-être pas assez fort et va de nouveau recevoir la violence des autres, de ceux qui l'ont agressé. Ou alors il risque d'être rattrapé par la justice institutionnelle et donc devenir à son tour criminel, mais aussi être puni par un sentiment de culpabilité, de remord. A quelles conditions peut-on vraiment rendre justice ? qui le peut et comment ? III. [...]
[...] Les lois ne sont peut-être elles même pas juste, soit le juge n'a pas accès à la vérité, il n'a pas les preuves, soit le juge n'est lui-même pas juste, il est peut-être corrompu, il n'est pas indépendant du pouvoir. Ou alors les forces armées de l'État sont complètement inefficaces ou également corrompus. De sorte que cette justice humaine qui n'est pas parfaite amène à rêver d'une justice plus haute, une justice transcendante donc d'un autre monde, la justice divine avec Dieu. Les religions monothéistes pensent que Dieu est le juge des actions humaines. [...]
[...] Pourquoi a-t-on besoin d'une arme ? On a besoin du glaive pour concrètement faire respecter les lois. Cette fonction est une fonction de protection, de sécurité. La force d'action et d'intervention., d'action de la police, par exemple pour quelqu'un qui défile la loi. La loi est abstraite, elle n'a aucune puissance concrète. On a justement également besoin d'une force de police concrète pour enquêter et trouver la vérité, et surtout pour faire appliquer les sanctions pénales du juge. Dans certains pays la sanction est la peine de mort. [...]
[...] Peut-on faire justice soi-même ? Peut-on faire justice soi-même ? Dans bien des faits divers ou des films, on voit des hommes, se venger ou tenir le rôle de justice. Ici ils veulent faire justice par eux-mêmes. Rendre le coup porté réparer un préjudice, redresser les torts qu'ils ou d'autres victimes ont subi. En somme, tenir le rôle du juge mais aussi tenir le glaive. Mais peut-on vraiment faire justice soi-même ? Si rendre justice c'est attribué à chacun, ce à quoi il a le droit, le « soi-même » indique bien qu'on serait là dans une forme de justice très personnelle qui peut paraître désirable parce qu'elle exprime une certaine liberté et un certain pouvoir, mais bien dangereuse aussi. [...]
[...] On peut chercher à faire justice soi-même. N'est-ce pas dangereux ? En a-t-on le droit ? II. Les dangers de la vengeance Nous n'avons pas le droit de faire justice soi-même, il existe plusieurs dangers. Premièrement, faire justice soi-même c'est avoir un triple rôle, le rôle de la victime, du juge et du bourreau. Autant dire que l'on n'est pas neutre car nous sommes impliqués dans l'affaire en question, autrement dit, on risque de juger, d'agir de façon irréfléchi, excessive, impulsive, on risque donc de ne pas être juste dans la balance qui représente la justice. [...]
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