William Shakespeare, folie, soi-même, intériorité, moi intérieur, Freud, conscience, analyse de soi, Montaigne, Arthur Rimbaud, Lettre à Paul Demeny, interactions sociales, relations humaines, Annie Ernaux, souvenirs personnels, mémoire collective
« Être ou ne pas être, telle est la question », est une phrase traduite prononcée par Hamlet dans la pièce de théâtre du même nom Hamlet écrite par William Shakespeare en 1604, faisant réfléchir le protagoniste de l'histoire sur le sens de sa vie et sur son moi intérieur, car il se joue des autres personnages en simulant une folie pour faire avouer son oncle du meurtre de son père. Ainsi, le fait « d'être » se rapporte à la vie, à l'existence d'un homme et de sa conscience, interagissant donc dans le monde social. De plus, le terme « soi-même » correspond à l'intériorité véritable et réelle d'un individu, ce qui existe en d'autres mots réellement au fond de sa personne, donc son « moi intérieur ». Par conséquent, sommes-nous capables d'agir autrement que par notre intériorité ?
[...] Ainsi, dans un second temps, nous pouvons ne parfois pas être nous-mêmes par rapport aux interactions sociales et aux relations humaines. En effet, tout d'abord, l'homme peut parfois ne pas être lui-même car il doit respecter les normes sociales et s'adapter aux autres individus, en prenant par exemple un rôle qui ne représente pas son moi-intérieur. C'est ce que pense Butler dans son ouvrage le récit de soi, qui montre que par le langage humain, l'homme s'ouvre aux autres individus et s'inscrit dans le monde social en interagissant et en interférant avec eux. [...]
[...] Par conséquent, il est évident que nous n'agissons pas de la même manière quand nous sommes seul que lorsque nous sommes en collectivité, puisque les autres exercent un jugement sur nos agissements qui font que nous ne sommes pas réellement nous-mêmes. Puis, dans un second temps, les autres hommes agissent sur nous (notre conscience) et sont intimement liés à nos actions à tel point que parfois notre moi interieur est semblable à celui des autres, puisque nous vivons au même moment les mêmes faits. [...]
[...] c'est moi ! Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais . [...]
[...] Ainsi, parfois nous ne sommes pas nous-mêmes car nous avons parfois une fausse vision de notre intériorité et de nos expériences passées. Puis, dans un second temps, notre intériorité nous est inconnue car nous devons passer par un processus d'analyse de soi avant de pouvoir nous connaître réellement et don être véritablement nous-mêmes. En effet, c'est ce qu'explique Rousseau dans les Rêveries du Promeneur solitaire, puisqu'il tente dans son ouvrage d'apprendre à se connaître davantage en passant par une approche scientifique du moi-intérieur . [...]
[...] Puis, les interactions du monde impactent également nos actions qui font qu'elles ne sont pas toujours en accord avec notre intériorité. Ainsi, tout d'abord, il est vrai que beaucoup de gens ne sont pas eux-mêmes , c'est-à-dire qu'ils ne sont pas en accord avec leur intériorité la plus profonde, tout simplement parce qu'elle est obscure à eux, elle leur est inconnue. En effet, dans un premier temps, l'homme se ment parfois à lui-même, en s'inventant une vie qui n'est pas la sienne. [...]
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