Bonheur, solitude, cause réelle, Antiquité, Sigmund Freud, Bible, Hume, Traité de la nature humaine, Aristote, Ethique à Nicomaque, Victor Hugo, enfer, Jean-Jacques Rousseau, Rêveries du promeneur solitaire, Marc-Aurèle, Emmanuel Kant
Il semble que tous, nous cherchons ce qui nous satisfait, afin d'atteindre cet état de félicité stable et comblé qu'est le bonheur, par opposition à ce qui entrave. Cette question a toujours été au coeur de la philosophie, de l'Antiquité jusqu'à nos jours et si différentes réponses ont apporté leur pierre à l'édifice de la morale, encore aujourd'hui des interrogations subsistent concernant la manière de concevoir et d'acquérir ce bonheur et d'être ainsi heureux. Ainsi, n'est-ce que collectivement que nous pouvons être heureux ?
[...] Aussi, la solitude semble être le moyen d'être heureux, par la jouissance non-interrompue de soi-même, dans la paix de notre conscience. De cette manière, points de contraintes et le sentiments de régler le bonheur par nous-même et non plus par et avec les autres. Ce n'est cependant pas cette solitude, tout comme la collectivité qui font vraiment le bonheur, ils n'en sont que des moyens pour y parvenir : le commencement du vrai bonheur c'est de choisir son chemin soi-même car l'homme n'est heureux que lorsqu'il décide par lui-même en se rendant maître de sa vie, en un mot, en étant libre. [...]
[...] A ce stade, on peut dire que le bonheur est une absence de contraintes, un état libre associé à la stabilité de la jouissance de soi. La solitude semble donc un moyen de maîtriser son bonheur par soi-même . mais exige à la base le sacrifice de rompre avec les autres et les plaisirs passagers qu'ils nous apportent, pour se tourner vers soi . Finalement, collectivement ou dans la solitude, ne pouvons-nous pas choisir d'être heureux comme nous l'entendons ? Car enfin, il s'agit bien là d'une possibilité utilisée dans la question: pouvons-nous être heureux collectivement seulement ou bien le pouvons-nous dans la solitude ? [...]
[...] Il vaut mieux prôner la liberté afin que chacun trouve son bonheur dans la voie qu'il juge la mieux adaptée, pourvu que la coexistence s'établisse entre chaque individu dans la tolérance. Le bonheur est en effet quelque chose de personnel qui va de pair avec notre liberté. En conséquence, comme l'affirme Kant, l'Etat par exemple, ne doit pas chercher à faire le bonheur de tous ce qui pourrait paraître paradoxale, mais celui-ci doit essayer plutôt de permettre la liberté de chacun sans quoi il deviendrait tyrannique, au caractère « despotique ». [...]
[...] Ne peut-on être heureux qu'en collectivité ? « Les hommes aspirent au bonheur, ils veulent devenir heureux et le rester. » Par cette constatation extraite de Le malaise dans la culture, Sigmund Freud pose le fait d'être heureux comme un besoin irrépressible de l'Homme, une ambition de celui-ci à posséder et à jouir toujours du bonheur. Il semble en effet que tous, nous cherchons ce qui nous satisfait, afin d'atteindre cet état de félicité stable et comblé qu'est le bonheur, par opposition à ce qui entrave. [...]
[...] Comme l'indique Jean-Jacques Rousseau dans ses Rêveries du promeneur solitaire, « tout est dans un flux continuel sur la terre », ce qui signifie que rien n'est éternel, relations, amour et amitié compris. Pour lui, les hommes « on guerre ici-bas que du plaisir qui passe . ». L'homme est donc sans cesse à la recherche du bonheur mais dès qu'il croit l'avoir trouvé celui-ci s'efface, laissant alors le coeur plus vide et triste que s'il ne l'avait pas gouté une seule seconde. Ainsi, les relations que nous avons avec les autres sont à un moment donné, source de peines parce qu'elles ne peuvent durer toujours. [...]
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