Nature, Jean-Jacques Rousseau, réalité matérielle, harmonie, chance, intervention humaine, reproduction animale, René Descartes, Denis Diderot, Étienne de la Boétie, anthropomorphisme, dépassement
Jean-Jacques Rousseau a écrit : "La nature a fait l'homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable". Selon le philosophe des Lumières, la société a donc un impact néfaste sur l'Homme, ce dernier étant plus heureux dans son état de nature, à sa naissance, sans vie en sociale. La nature, en philosophie, renvoie à l'ensemble des différentes réalités matérielles indépendantes de toute activité et histoire humaine. La nature se distingue donc de l'humanité, de la civilisation, mais aussi de la domesticité. Une expression courante renvoie à la nature : "la nature fait bien les choses". Cette expression peut s'utiliser dans le contexte d'une certaine chance ou encore harmonie, un accord des choses sans intervention humaine.
[...] Les injustices ainsi que les méfaits de l'état de nature étant mise en avant, Descartes, quant à lui, expose la thèse de l'anthropomorphisme. Descartes et l'anthropomorphisme Descartes dépasse l'expression la nature fait bien les choses et cette dichotomie du bien et du mal. Il estime en effet qu'il faut tourner le problème d'une autre manière et revenir à la base : la nature n'a pas de conscience, elle n'a ainsi pas connaissance du bien et du mal. Elle ne peut raisonner. [...]
[...] La question qui se pose alors en l'espèce est la suivante : est-il raisonnable de penser que la nature fait bien les choses ? Afin de répondre à cette question, il conviendra alors de défendre l'affirmative dans un premier temps la négative dans un deuxième temps (II). La troisième partie de cette étude sera consacrée à la pensée de Descartes qui n'est ni contre cette possibilité morale, ni pour (III). Il est raisonnable de penser que la nature fait bien les choses Visuellement d'abord, la nature peut être très belle à voir, à regarder, mais aussi très harmonieuse, elle peut aussi être apaisante, déstressante ou encore inspirante notamment pour certains artistes. [...]
[...] Toutefois, selon certains philosophes, il n'est pas raisonnable de penser que la nature fait bien les choses. Il n'est pas raisonnable de penser que la nature fait bien les choses Contrairement à l'idée d'égalité découlant de la nature mise en avant par Étienne de la Boétie, certaines injustices sont présentes. On pense notamment à la maladie qui intervient dès la naissance, à toute forme de handicap. Dans ces derniers cas, il ne serait ni moral ni raisonnable d'appuyer le fait que la nature fait bien les choses. [...]
[...] Cette dichotomie peut même être surpassée en partant du principe que l'on ne peut attribuer des caractères humains (la raison et le jugement du bien et du mal) à la nature. Dans tous les cas, ces dernières décennies, l'homme et la nature ne font pas bon ménage. En effet, les nombreux phénomènes de réchauffement climatique, de déforestation, de gaspillage, etc. ont des effets très néfastes sur la nature, sur l'environnement et ce, en raison des agissements de l'homme. Si la nature fait bien les choses, on peut alors dire que l'homme ne lui rend pas la pareille. [...]
[...] Peut-on dire que la nature fait bien les choses ? Jean-Jacques ROUSSEAU a écrit : La nature a fait l'homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable. Selon le philosophe des Lumières, la société a donc un impact néfaste sur l'Homme, ce dernier étant plus heureux dans son état de nature, à sa naissance, sans vie en sociale. La nature, en philosophie, renvoie à l'ensemble des différentes réalités matérielles indépendantes de toute activité et histoire humaine. [...]
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