Nous avons tous cette conviction que la vérité existe. En effet, lorsque nous donnons notre opinion sur un sujet quelconque, nous nous efforçons toujours de dire ce qui nous semble vrai et si notre interlocuteur a un avis contraire, nous pensons qu'il a tort. Néanmoins, le doute au sujet de l'existence d'une vérité objective, absolue et universelle s'installe et est parfaitement légitime. En effet, lorsqu'on regarde bien l'évolution des doctrines philosophiques et des théories scientifiques, il n'y a pas deux penseurs qui disent la même chose. Chaque penseur vient à chaque fois montrer les limites des doctrines précédentes. Nous rencontrons donc une contradiction entre la nécessité de postuler l'existence de la vérité (nous parlons et pensons pour dire vrai) et l'inexistence de fait de la vérité absolue.
[...] Est vrai ce qui parait à chacun ou ce qui est admis par le plus grand nombre à un moment donné. Chacun est libre d'avoir ses coutumes, ses valeurs, ses traditions, ses habitudes, on parle ici de relativisme culturel. La culture peut se définir par l'ensemble des traditions, des coutumes, des principes, des croyances, des m?urs, des rites, qui sont propres à un groupe social et qui détermine leur manière de penser et d'agir. Cette culture se transmet de génération en génération. [...]
[...] Il est donc nécessaire qu'il existe une limite universelle à ce relativisme culture, afin de poser des droits. Affirmer et défendre l'universalité de la dignité humaine n'est donc pas contradictoire avec la reconnaissance culturelle. L'Homme possède des droits inaliénables comme le droit à la vie, le droit au respect, à la liberté, etc., qu'aucun Etat, lois ou cultures ne doit violer. Cette dignité humaine permet donc de juger les crimes scandaleux, de dénoncer les actes répréhensibles de certains Etats, de certains pays. [...]
[...] Peut-on dire " à chacun sa vérité " ? Dissertation philosophie Nous avons tous cette conviction que la vérité existe. En effet, lorsque nous donnons notre opinion sur un sujet quelconque, nous nous efforçons toujours de dire ce qui nous semble vrai et si notre interlocuteur a un avis contraire, nous pensons qu'il a tort. Néanmoins, le doute au sujet de l'existence d'une vérité objective, absolue et universelle s'installe et est parfaitement légitime. En effet, lorsqu'on regarde bien l'évolution des doctrines philosophiques et des théories scientifiques, il n'y a pas deux penseurs qui disent la même chose. [...]
[...] Il faut donc distinguer les qualités secondaires, les qualités contingentes, qui pourraient être ou ne pas être, des qualités premières, les qualités abstraites et nécessaires. Si les qualités secondaires ne sont pas les qualités premières, la connaissance scientifique consiste également, comme le morceau de cire, à rompre avec l'opinion. Cette connaissance permet de voir la vérité absolue comme un idéal, c'est-à-dire, l'horizon vers lequel il faut tendre. C'est ce qu'admet Alan F. Chalmers, dans son ?uvre Qu'est-ce que la science. [...]
[...] Cette manière de voir la vérité peut être appliquer à d'autres domaines. Sur le plan moral, on peut dire d'un jugement qu'il est vrai s'il nous permet d'agir au mieux sur le monde, de construire une société apaisée, juste et libre. Nous ne pouvons donc pas, par conséquent dire toujours ce que l'on pense afin que nos jugements ne nient pas à autrui. Pour cela, il faut donc que nous exerçons notre raison pour évaluer les conséquences de nos opinions et de nos actions, pour que l'universelle soit notre objet en se demandant ce que pourrait valoir tous les Hommes. [...]
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