Aristote, en voyageant dans sa jeunesse, et en observant les différents comportements animaux, a écrit un traité quant à l'étude des animaux : Historia Animalium. Cet écrit rassemble des informations sur le mode de vie, et les comportements des animaux . A partir de cet ouvrage, Aristote tente de fonder une théorie de l'organisation des êtres vivants dans le De Partibus.
[...] Peut-on parler des choses vaines de la nature ? Il apparaît que pour Aristote il ne peut y avoir de choses vaines crées par la nature. En effet, si la nature a fait des choses imparfaites, c'est pour montrer plus fortement l'être parfait qu'est l'homme et la fin à poursuivre, l' (De Partibus, livre 2). La femme étant un homme imparfait ou une erreur de la nature, a été en fait crée pour servir l'homme, elle a une place bien précise dans l'ordre du monde. [...]
[...] Chaque animal à sa place dans un milieu donner, ceci du point de vue de l'organisation externe, c'est à dire du mode de vie des vivants. On peut également considérer les végétaux qui sont aussi des organismes vivants. La nature a fait que les plantes ou les arbres aient des racines pour s'alimenter, des feuilles pour recevoir la lumière, et chaque végétal est dans un milieu lui convenant au mieux. Pour ce qui est de l'organisation interne il faut considérer l'anatomie rattachée à la physiologie. Ainsi Aristote explique l'organisation du corps par deux principaux éléments à savoir les homéomères et les anoméomères. [...]
[...] Si l'on considère donc les animaux et les êtres humains, excluons les végétaux qui, du fait de leur fixité, ne peuvent se déplacer et ainsi ne font aucun effort pour se nourrir ou se reproduire, leur organisation toute entière est ordonnée par la nature. En effet, elle ordonne leur anatomie et leur mode de vie, à savoir se déplacer, se nourrir, dormir La nature est à la base du fonctionnement du corps. Nous pouvons donc conclure sur cette question en disant que la nature a une place primordiale quant à la théorie de l'organisation chez Aristote. [...]
[...] Ainsi, au livre 8 de Historia Animalium, Aristote annonce que c'est par les vivants eux-mêmes que doit s'expliquer le monde ; il y a donc introduction d'une nouvelle science à savoir la biologie. C'est la science des êtres vivants et c'est par elle que s'effectue la rupture d'Aristote avec l'héritage Platonicien. Si l'on considère alors l'étude des vivants comme le fondement de l'organisation du monde, il est alors évident qu'il faut étudier la nature car c'est en elle et par elle que proviennent les vivants. Il y a une étude de la nature nécessaire pour étudier l'organisation du vivant. [...]
[...] Une question vient alors à se poser : que se passe-t-il si la nature se trompe ? La nature peut elle se tromper ? Il faut donc, en continuité avec l'étude de l'organisation analyser cette organisation sous deux formes à savoir l'organisation externe et l'organisation interne, ceci afin de montrer le rôle de la nature dans le fonctionnement de la vie et du corps. Nous commencerons donc par l'organisation externe des êtres vivants. Prenons le cas des animaux : si l'on étudie leur mode de fonctionnement, le milieu dans lequel ils vivent on s'aperçoit que chaque animal a sa place et que tout a été prévu pour que l'animal ne manque de rien. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture