Dissertation avec introduction et plan rédigé et conclusion sur le sujet suivant : Peut-on dire d'un acte qu'il est inhumain ?
[...] Selon Kant, la personne, en tant qu'être humain, a droit au respect absolu. Elle possède une dignité. Ainsi, un acte allant à l'encontre de cette dignité, du respect dû à l'être pourrait être qualifié d'inhumain. Les actes qualifiés d'inhumains Dire qu'il n'y a pas d'humanité pour des actes humains parait donc incohérent. Toutefois, il faut bien prendre en compte le sens du mot inhumanité : c'est un acte qui n'est pas digne d'une part d'humanité, à la fois pour celui qui le commet que pour celui qui le reçoit. [...]
[...] Montaigne a justement écrit « Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage. ». Cela signifie que c'est selon les normes, les lois, les usages que l'on qualifie tel acte d'humain ou d'inhumain et puisque l'acte ne peut être rattaché qu'à l'Homme, il n'est pas contradictoire de parler d'acte inhumain. Bien que les notions d'acte et d'inhumain semblent de base, se contredire, puisque qu'un acte ne peut être réalisé, en pleine conscience, que par un humain, il arrive que ce même acte soit qualifié d'inhumain par le biais du jugement. [...]
[...] Peut-on dire d'un acte qu'il est inhumain ? On pense habituellement qu'un acte ne peut être qu'humain. Cependant, il n'est pas rare d'entendre, parfois un acte qualifié d'inhumain. L'acte peut être défini comme étant une action. Un acte c'est agir. L'animal tout comme l'Homme peut agir : il peut manger, il peut se déplacer, sauter etc. Si l'on rattache un acte à un Homme, cela le rend responsable. Or, un animal ne peut être qualifié de responsable, notamment vis-à-vis de la loi. [...]
[...] Il semblerait donc, que selon le pays dans lequel on se trouve l'acte puisse être qualifié ou non d'inhumain. La question qui se pose est la suivante : pourquoi les normes sont-elles celles qu'elles sont et qui décide de ces normes, de ces valeurs ? C'est à la fois la société et le droit. Par exemple, dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, texte fondamental, pose des valeurs, des principes auxquels on ne peut déroger. [...]
[...] Et c'est justement puisque l'Homme est libre qu'il pourra commettre un acte inhumain. Faut-il rendre les Hommes moins libres pour éviter cela ? Aristote a parfois assimilé l'Homme à un « animal politique ». Si l'Homme est réduit au rang d'animal, est-ce à dire qu'il a également perdu sa conscience, sa liberté et qu'il est ainsi excusé d'avoir agi de manière inhumaine ? Il faut toutefois préciser qu'un acte amoral n'est pas nécessairement considéré comme étant inhumain. L'atteinte à l'humanité repose sur deux critères : la présence d'un auteur humain et la déshumanisation de la victime. [...]
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