La question du vivant est très importante pour la science, pour la biologie mais aussi pour la production de connaissance. En effet, l'homme depuis le début de la civilisation a toujours cherché à décrire et classifier les différentes formes de vies mais celui-ci faisant preuve d'hubris[1] et voulant toujours aller plus loin décida de créer un nouveau paradigme à travers la biologie.
[...] Il serait alors difficile de ne pas prendre en compte le contexte dans lequel se trouve la personne ayant une boule au ventre. Dans cette optique mécaniste il suffirait de changer une partie de l'estomac, mais à coup sûr cette boule reviendrait au prochain événement stressant . Il faut prendre en compte que l'homme a une conscience réfléchie et que cette conscience s'opposant à celle spontanée il peut penser à des choses qui ne sont pas actuellement présentes devant lui. [...]
[...] En effet, dans son œuvre Critique du jugement réédité en 1993 Kant affirme avec aplomb que l'être vivant n'est pas une machine. Il reprend l'exemple de Descartes et de sa montre pour dire que le rouage dans la montre ne peut pas engendrer un autre rouage alors que l'être humain ou bien la biche peuvent tous deux chacun produire un autre être de la même espèce car ils ont cette capacité. Aussi, il rajoute que la montre si un corps étranger rentre en elle, elle ne pourra pas éjecter ce corps et réagir à cette effraction subie tandis que le corps d'un animal ou d'un homme va tenter de lutter contre une infection, une bactérie, un microbe. [...]
[...] Néanmoins, le procédé utilisé par la biologie consiste en une dissection du vivant afin de construire des unités de compréhension de plus en plus fine et qui découlent les unes des autres. Ainsi, nous pouvons constater dans la prise en charge des patients à l'hôpital qu'il y a un pôle pour les poumons, un pôle pour le cerveau, etc. ce qui fait que chaque élément est compartimenté et séparé l'un de l'autre pour mieux le cerner et pouvoir se spécialiser. [...]
[...] Un nombre exponentiel de cas de schizophrénie fut découvert dans ses petites tribus alors qu'il n'y en avait jamais eu avant. Ceci nous questionne autour de l'impact du savoir et de la culture en nous demandant s'il est possible de faire émerger un savoir psychiatrique sans dénaturer pour autant le microcosme ambiant ? Lectures complémentaires : Supplément au voyage de Bougainville pour le mythe du bon sauvage Jacob et le modèle explicatif du vivant Changeux et la biologie moléculaire réduisant à néant le vitalisme. [...]
[...] C'est-à-dire qu'elle peut organiser les choses pour que la vie puisse perdurer dans le temps en affrontant des agressions externes. Kant tente de s'opposer au paradigme cartésien mécaniste car pour lui c'est une hérésie de mettre au même niveau le corps humain et la machine car il y a une irréductibilité de l'organisme qu'il n'est pas possible d'envisager dans dénaturer complètement le vivant. À partir de ce que vient de nous dire Kant, il paraît impossible d'établir une vérité concernant le vivant sans le dénaturer, mais le problème semble se poser autrement pour Cournot qui invoque la force vitale dans le but d'expliquer la vie. [...]
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